Devant l’obstination d’une minorité d’habitants et malgré ces annonces, les barrages n’ont pas été levés et des dizaines d’automobilistes se sont retrouvés bloqués.
Selon la préfecture, les élus et les services de l’État se sont montrés « très diligents », puisque, « avant 6h, des élus et un représentant de la DEAL sont arrivés pour écouter les revendications des bloqueurs. A 7h30, après avoir pris connaissance des demandes de la population, la DEAL a annoncé qu’elle installerait des ralentisseurs dans les prochains jours. A 8h, le dernier barrage a été levé. »
Le préfet Thierry Suquet « salue l’engagement de la gendarmerie et la réactivité des élus de Chirongui et de la DEAL ». En revanche, il dénonce la prise en otage des automobilistes motivée par un problème au sujet duquel les services de l’État n’ont jamais été saisis préalablement : « Dans notre République, l’occupation de la voie publique par une minorité, pénalisante pour la majorité de la population, ne peut être une voie de saisie des élus et des services de l’État. Non seulement ce mode d’action handicape trop souvent le développement économique de Mayotte, mais il détourne les forces de sécurité intérieure de la lutte contre la délinquance et contre l’immigration clandestine.”