Programme des Nations Unies pour le Développement

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

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Les Assises du Développement Durable de l’Océan Indien démarrent à Antananarivo avec la forte implication du secteur privé

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Antananarivo, 4 novembre 2022 – Les Assises du Développement Durable de l’Océan Indien – pour le Secteur Privé – ont démarré ce matin à Antananarivo avec comme ambition de mettre l’accent sur 30 projets permettant de réduire de 30% l’émission de carbone dans l’Océan Indien d’ici 2030.

Organisées sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la République de Madagascar et le patronage du Premier Ministre Chef de Gouvernement de Madagascar, dans le cadre de la présidence de la Commission de l’Océan Indien par Madagascar, avec l’appui du Système des Nations Unies à Madagascar à travers le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et divers partenaires institutionnels et du secteur privé, ces assises de développement durable de l’Océan Indien pour le secteur privé constituent une réponse à l’engagement pris par les pays membres de la COI (Madagascar, Comores, Maurice, Seychelles, et France) étendu à Maldives et la Tanzanie (Zanzibar), de lutter activement contre le réchauffement climatique en impliquant le secteur privé.

La cérémonie d’ouverture de cet événement en faveur de la réconciliation de la durabilité économique et de la durabilité environnementale a été marquée ce vendredi par la présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement de Madagascar, M. Christian Ntsay, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies à Madagascar, M. Issa Sanogo, le Secrétaire Général de la Commission de l’Océan Indien (COI), M. Vêlayodoum Marimoutou, le Secrétaire Général de l’Association des États riverains de l’océan Indien (IORA), M. Salman AL FARISI, la Ministre de l’Environnement et du Développement Durable de Madagascar, Mme Vina Maria Orléa et des Ministres représentants les pays de l’Océan Indien dont M. Ahmed Bazi, Ministre de l’Economie, des Investissements et de l’Industrie de l’Union des Comores, M. Kenneth RACOMBO, Secrétaire Principal au Département de l’Economie Bleue du Ministère de la Pêche et de l’Economie Bleue des Seychelles.

Près de 300 acteurs de la durabilité de l’Océan Indien et de 3 pays partenaires dont le Maroc, les Émirats Arabes Unis et l’Inde, incluant des autorités publiques, des représentants d’institutions, des opérateurs économiques et représentants du secteur privé, des investisseurs et des représentants de la société civile et de la presse sont également à ce rendez-vous qui traite en particulier trois thématiques clés : la lutte contre le réchauffement climatique, la compensation carbone et l’économie bleue. Ces ADDOI sont tenues non seulement en présentiel à Antananarivo mais également à travers la plateforme digitale www.add-oi.com où les projets clés sont accessibles et où les acteurs peuvent poursuivre les discussions économiques et environnementales.

Un rappel des états des lieux relatifs à l’économie bleue, à la compensation carbone et au changement climatique, un aperçu des contributions actuelles du secteur privé à l’agenda du développement durable, une session pitch des projets thématiques ainsi qu’une présentation de la boite à outils des fonds verts existants ont été au menu de cette première journée.

Parmi les instruments existants du financement vert ont été présentés les Conditions bancaires pour projets à impact par la Banque Centrale de Madagascar ; la finance de la biodiversité (BIOFIN), le Fonds verts Climat, Blended Finances par le PNUD ; les fonds d’investissement du Private Financing Advisory Network (PFAN), la promotion des investissements et mécanismes de financements dans l’Océan Indien par l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANPI) des Comores, la question de la gestion de projets par le Project Management Institute (PMI)

La deuxième journée de ces assises met l’accent sur les 30 projets à fort impact sur la lutte contre le réchauffement climatique, la valorisation de l’économie bleue et la compensation carbone et la définition de la feuille de route pour les Assises du Développement Durable de l’Océan Indien.

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Pour plus d’information, contacter :

L’Unité Communication du PNUD Communication.mg@undp.org – Tel : +261 32 11 809 60

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Le point focal Information des ADDOI info@add-oi.com Tel : +261 3425 439 82

Ils ont dit…

« Madagascar ne peut pas y arriver toute seule, Madagascar, en s’appuyant sur ses îles sœurs, nous constituerons ensemble une plateforme forte, résiliente qui fera des projets à travers lesquels nos jeunes s’impliquent et l’avenir des îles vont se décider »

Mme Romy Andrianarisoa, Présidente de la commission éthique des affaires et développement durable

CEO de l’Agence TF261

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« Il s’agit d’une grande première tant pour le plan thématique que pour le plan géographique. Sur le plan thématique, c’est bien la première fois que nous avons une conférence sur le développement durable, l’environnement autour duquel le Secteur privé joue un rôle central. Sur le plan géographique, c’est toute la première fois qu’une telle conférence réunit un ensemble d’îles de l’Océan Indien depuis les Maldives jusqu’à Zanzibar en passant par Madagascar, Maurice, La Réunion, Mayotte, Les Comores et Les Seychelles… Nous pensons Secteur Privé qu’il y a un changement de paradigme à considérer en matière de développement économique »

M. Thierry Rajaona, Président du Groupement des Entreprises de Madagascar.

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« Les menaces nous concernent tous, en particulier les îles qui sont en première ligne de l’urgence climatique. Nous partageons les mêmes défis parce que nous sommes voisins. Il y a toutes les raisons, et de bonnes raisons que c’est dans la coopération que nous pouvons trouver ensemble les solutions à la crise climatique. »

M. Stéphane Bijoux Député européen

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« Étant donné que nos principales ressources nous viennent des océans et suite aux récents défis de la COVID-19, il est nécessaire de revoir nos priorités et nos orientations, pour rendre nos économies plus résilientes et pour les Seychelles nous devons la diversifier car nous ne pouvons pas uniquement compter sur le tourisme et la Pêche, donc il est nécessaire d’explorer d’autres opportunités que l’Océan peut nous offrir (…) L’inclusion du secteur privé est remarquable car elle est principalement le moteur de notre économie respective »

M. Kenneth RACOMBO Secrétaire Principal, Département de l’Economie Bleue Ministère de la Pêche et de l’Économie Bleue des Seychelles

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« L’économie bleue est l’une des questions transversales de l’IORA. Il s’agit d’un programme prioritaire visant à faciliter les activités économiques qui créent une richesse durable dans la région de l’océan Indien. Nous anticipons également l’introduction du changement climatique comme autre question transversale dans l’IORA et la prochaine réunion au Bangladesh ce mois-ci.

M. Salman AL FARISI

Secrétaire Général de l’Association des États riverains de l’océan Indien (IORA),

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« Nous devons ouvrir les yeux sur les effondrements qui ont cours et les risques qui se profilent, à débattre précisément des défis climatiques, énergétiques et écologiques, à identifier les leviers d’une action résolue, collective, concrète et ample pour opérer un changement de paradigme avec les autorités gouvernementales, comme avec les opérateurs privés qu’il s’agisse de petites, moyennes et grandes entreprises. »

M. Vêlayodoum Marimoutou, Secrétaire Général de la Commission de l’Océan Indien (COI),

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« Il reste que les défis à relever par nos pays sont nombreux dans un contexte mondial portant les marques de la forte crise économique induite par la COVID-19 et la guerre en Ukraine. La mise à contribution de l’économie bleue dans le développement durable permettra de valoriser le potentiel considérable en matière d’innovation et de croissance de l’Océan Indien. »

M. Ahmed Bazi Ministre de l’Economie, des Investissements et de l’Industrie de l’Union des Comores

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« L’image qu’apporte déjà ces assises est celle de la solidarité, d’abord entre les différents pays, entre différents représentants, des ministres des différents pays, îles sœurs dans l’Océan Indien, une solidarité intersectorielle, une solidarité entre le secteur public et le secteur privé, mais surtout cette solidarité intergénérationnelle en faveur de la lutte, ce combat commun contre le changement climatique »

Mme Vina Maria Orléa Ministre de l’Environnement

et du Développement Durable de Madagascar,

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« Notre motivation est bien précise : il s’agit d’agir maintenant. C’est pourquoi, l’esprit de ces Assises du Développement Durable nous réconforte. Il nous réconforte d’autant plus que les thèmes centraux notamment l’économie bleue, la lutte contre le réchauffement climatique et la compensation carbone sont au cœur de l’appel à l’action dans la zone de l’Océan Indien »

M. Issa Sanogo Coordonnateur Résident

Système des Nations Unies à Madagascar

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« Madagascar donne aujourd’hui la garantie que des mesures vont accompagner, notamment sur le plan administratif, sur le plan fiscal pour que les bons projets puissent devenir une réalité, parce qu’aujourd’hui, nous n’avons pas le choix. Nous avons l’obligation de préserver la biodiversité que nous avons en commun »

M. Christian Ntsay Premier Ministre, Chef du Gouvernement de Madagascar