Cancer du sein : L’heure du bilan rose d’octobre 2024

À l’occasion de la campagne nationale préventive de lutte contre le cancer du sein, les acteurs de la santé se sont largement mobilisés sur le territoire. 

<p style="text-align: justify;">Au début du mois d’octobre 2024, la présidente de AMALCA, l’association de lutte contre le cancer, Nadjilat Attoumani, déclarait "<em>On a de plus en plus de cas de cancer du sein, on a encore du travail à faire sur la sensibilisation. Aujourd’hui, les personnes ne vont pas se faire dépister et quand elles le font, c’est de manière tardive." </em></p>
<p style="text-align: justify;">Un mois plus tard, après de nombreuses conférences, ateliers de sensibilisation, stands, l’organisation de marches solidaires, des parcours santé, un concours "miss élégance" et la réalisation de dépistages mobiles sur le territoire, le succès d’octobre rose 2024 est franc.*</p>

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<p style="text-align: center;"><strong>Palme d’or pour les dépistages mobiles </strong></p>
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<a href="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2023/10/mawa-caravane-jpg.webp"><img class="size-medium wp-image-38373" src="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2023/10/mawa-caravane-jpg-300×225.webp" alt="Mayotte, CRCDC, dépistages, santé " width="300" height="225" /></a> Les équipes du CRCDC proposent régulièrement à la population de nombreux dépistages pour prévenir un éventuel cancer, du diabète ou encore de l’hypertension
<p style="text-align: justify;">Durant tout le mois d’octobre, la « Mawa caravane » du Centre régional de coordination des dépistages des cancers de Mayotte (CRCDC) a sillonné le territoire, dans l’objectif de sensibiliser la population au cancer du sein et réaliser des dépistages. Pour les acteurs de la santé, ces dépistages mobiles permettent d’aller à la rencontre d’un public très large et notamment des jeunes femmes. Nadjilat Attoumani l’avait rappelé : "le cancer du sein touche des patients de plus en plus jeunes, alors même que les campagnes de dépistage s’adressent plus souvent à des personnes plus âgées.</p>

<a href="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2024/10/18272702452947446935-1.jpg"><img class="size-medium wp-image-50492" src="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2024/10/18272702452947446935-1-300×157.jpg" alt="Mayotte, dépistage, cancer du sein, jeunes femmes," width="300" height="157" /></a> En France, 10% des cancers du sein diagnostiqués surviennent chez des femmes de moins de 40 ans
<p style="text-align: justify;">On axe sur ce public, car on estime qu’après la ménopause, on ne s’occupe plus assez de ses seins et de son corps. Cinquante cancers du sein sont diagnostiqués à Mayotte, c’est beaucoup par rapport à la taille de l’île, mais c’est peu par rapport à la réalité. Certains se font traiter ailleurs, voir pas du tout."</p>

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<p style="text-align: center;"><strong>Le combat continue, même après la maladie</strong></p>
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<a href="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2024/10/le-retour-a-lemploi-lautre-epreuve-apres-le-cancer-2-scaled-1.jpg"><img class="size-medium wp-image-50491" src="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2024/10/le-retour-a-lemploi-lautre-epreuve-apres-le-cancer-2-scaled-1-300×200.jpg" alt="Mayotte, retour à l’emploi, cancer, table-ronde " width="300" height="200" /></a> Plusieurs femmes s’étaient exprimées lors de tables-rondes au sujet de leur reprise du travail après la maladie (image/DR)
<p style="text-align: justify;"><span id="E152">Le 7 octobre dernier, de nombreux professionnels étaient réunis au sein des locaux de France Travail pour aborder les enjeux du retour à l’emploi après un cancer. En effet, trop souvent au sein des entreprises et des administrations, le suivi psychologique du salarié se heurte au cadre procédurier de la structure : <em><span id="E155">« On a des procédures à respecter qui obligent à déclarer à tel moment en fin de droits une personne malade et à l’obliger à reprendre le travail »</span></em><span id="E156">, avait déclaré une salariée des RH.</span></span></p>

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<p style="text-align: center;"><strong>L’auto-palpation, premier réflexe indispensable </strong></p>
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<a href="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2024/06/205861-selon-nouvelle-etude-norvegienne-mammographie.jpg"><img class="size-medium wp-image-45019" src="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2024/06/205861-selon-nouvelle-etude-norvegienne-mammographie-300×200.jpg" alt="Mayotte, mammographie, dépistage, cancer du sein, panne," width="300" height="200" /></a> La mammographie est une technique radiographique permettant de visualiser la structure interne des seins afin de détecter toute anomalie éventuelle (illustration/DR)
<p style="text-align: justify;">Au début du mois, l’ARS rappelait que si l’autopalpation constitue « le premier geste qui sauve », il est obligatoire de réaliser une mammographie pour confirmer le diagnostic. À ce stade, seul le cabinet de radiologie privé de Mamoudzou dispose d’un mammographe. Le directeur de l’ARS, Sergio Albarello, s’est engagé à faciliter l’acheminement d’un deuxième mammographe sur le territoire, à l’hôpital de Petite-Terre d’ici la fin de l’année 2024. "Cette acquisition fait partie de notre premier projet régional de santé."</p>

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<p id="mainContent" class="a-article__title"><strong>La marche "Mwendro wa Tama" clôture Octobre Rose</strong></p>
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<a href="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2024/10/Capture-decran-2024-10-25-a-09.48.00.jpg"><img class="size-medium wp-image-50305" src="https://lejournaldemayotte.yt/wp-content/uploads/2024/10/Capture-decran-2024-10-25-a-09.48.00-300×257.jpg" alt="Mayotte, CSSM, octobre rose, façade, cancer du sein," width="300" height="257" /></a> La façade de la CSSM est en rose pour la clôture du mois d’octobre
<p style="text-align: justify;">Dimanche 27 octobre, plus de 4.500 personnes ont marché dans les rues de la commune de Mamoudzou sur cinq kilomètres pour soutenir la lutte contre le cancer du sein.</p>
<p style="text-align: justify;">La mobilisation pour cette cause doit être poursuivie. En effet, le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent chez la femme. Si son pronostic s’est amélioré, la Recherche doit pouvoir progresser car il reste le cancer le plus meurtrier chez la femme.</p>
<p style="text-align: justify;">Mathilde Hangard</p>

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