En premier lieu le président de la République a rappelé la nécessité de mieux protéger les exploitations et les modèles agricoles ultramarins et a insisté sur le fait que les crédits du fonds de secours ont été augmentés de 20 % ces dernières années. Il a ainsi annoncé que que la gestion des risques dans les Outre-mer sera renforcée pour les exploitants ultramarins, afin de mieux couvrir les risques. Ainsi à Mayotte les agriculteurs affiliés MSA viennent de bénéficier d’un arrêté sécheresse.
Par ailleurs, le président souhaite renouveler les générations d’agriculteurs et renforcer l’attractivité des métiers. A cet égard, un projet de loi d’orientation agricole sera soumis au Conseil des ministres au mois de mars pour permettre de répondre à cet enjeu avec des mesures facilitant l’installation des agriculteurs et la transmission des exploitations.
Emmanuel Macron souhaite également accélérer les plans de souveraineté et d’autonomie alimentaire qui ont été élaborés dans les cinq départements et régions d’Outre-mer. L’État a augmenté les crédits alloués à cet objectif de 45M€ à 60M€ dans le cadre du PLF 2024. Cet effort sera poursuivi via une réforme en profondeur des dispositifs de financement. Parallèlement, le Président a annoncé un soutien à la trésorerie des exploitations via les établissements bancaires et, pour les planteurs de banane, des aides de trésorerie via une nouvelle enveloppe de 11 millions d’euros.
Gérald Darmanin, Marie Guévenoux et Marc Fesneau seront entièrement mobilisés pour mettre en œuvre ses mesures assure l’Élysée.