Une des cases sur les hauteurs de Majikavo Dubaï a commencé à s’enflammer, et l’incendie s’est rapidement propagé à ses voisines sur les hauteurs de Majikavo Dubaï. Il a ravagé les habitations alentour jusqu’à l’arrivée des pompiers. Les habitants présents ont pu fuir, « il n’y a pas de victime », nous a rapporté le commandant du SDIS, Olivier Neis, que nous avons contacté.
L’origine est toujours indéterminée, indique-t-il. Certains habitants évoquent une ligne électrique défectueuse, d’autres un incident domestique lors de la préparation d’un plat pour la rupture du jeûne.
La catastrophe s’est produite quasiment sur les lieux même où a été signée la 2ème phase de l’opération de rénovation urbaine en présence du préfet Thierry Suquet il y a un mois. Pour permettre aux pompiers d’accéder sur la zone, la mairie a mobilisé les entreprises de travaux public sur place, qui ont élargi les accès à la voirie. « La population a ensuite été facilitatrice, ainsi que la police municipale », rapporte encore le commandant du SDIS.
Des cases qui doivent être peu à peu démolies, mais avec des difficultés pour contacter les propriétaires qui font la sourde oreille pour continuer à percevoir des loyers de ces habitations insalubres. La résorption de l’habitat illégal en est fortement ralentie. Il aura donc fallu un incendie pour mettre en lumière ces marchands de sommeil, qui sont susceptibles d’être inquiétés par la justice dans le cadre de la Lutte contre l’immigration clandestine.
En attendant, les habitants éprouvés par l’incendie de tous leurs biens, ont été pris en charge par le Centre communal d’action sociale (CCAS) de la mairie de Koungou, « en attendant que la préfecture active sa mesure de relogement en urgence par la DEETS », nous indique une des responsables du NPRU.
A.P-L.