Suite au meurtre d’Aboubacar Cissé, un Malien de 22 ans, dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard) le 25 avril, l’avocat de la victime avait critiqué Bruno Retailleau qui n’avait pas reçu la famille de la victime, en raison de sa présence irrégulière sur le territoire.
Le maire LR de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, soutient la position du ministre de l’Intérieur, estimant qu’il « s’est levé avec une rare détermination pour condamner sans nuances l’assassinat d’un fidèle dans un lieu de culte et se rendre sur place pour apporter son soutien aux victimes et à leurs proches ».
L’élu qui s’exprime également en tant que « musulman pratiquant », dit approuver le message diffusé par le ministre : « Non à la stigmatisation de toute communauté. Oui à la défense de chaque citoyen, quelle que soit sa foi. Oui à la lutte ferme contre les idéologies qui prônent la haine et la violence », ainsi que sa ligne de conduite, « La France, c’est le pays où on est Français, pas en raison de la couleur de la peau, de la religion ou des origines ».
Le Parquet national anti-terroriste ne s’est actuellement pas saisi de l’affaire, le meurtrier ayant agi « dans un contexte isolé » avec « une envie de tuer quelle que soit la cible », indiquait la procureure de Nîmes.