La semaine dernière, Saïd Omar Oili avait réuni les médias de l’île pour se plaindre d’un manque de transparence des instance dirigeantes du pays. Alors que Mayotte reste au sein des débats parlementaires avec la loi d’Urgence adoptée en début d’année et le projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte qui suit son parcours à l’Assemblée nationale puis au Sénat, les données de référence font défaut, se plaint toujours le sénateur mahorais.
Il demande un accès au rapport de la mission inter-inspection censée évaluer les dommages après le passage du cyclone Chido.
Toujours rapide dans ses réponses aux élus mahorais, le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a évoqué plusieurs points, mais sans mention au rapport mentionné. Manuel Valls y fait état de la mission conduite par le général Facon dans le cadre de la préfiguration de l’établissement public absorbant l’EPFAM, chargé de la (re)construction de Mayotte. Il sera effectif après l’adoption de la loi qui lui donne naissance.
La mission inter-inspection chargée d’évaluer l’étendue des dégâts causés par Chido, avait été diligentée par le Premier ministre, auquel le sénateur mahorais a écrit le 30 avril dernier pour en obtenir le compte-rendu, dont les résultats sont « incontournables pour apprécier les orientations contenues dans le projet de loi de programmation pour la Refondation de Mayotte », mentionnait Saïd Omar Oili.
Alors que Manuel Valls avait lâché un premier chiffre, en évaluant « jusqu’à 3,5 milliards d’euros de dégâts » post-Chido, le sénateur reste donc en attente de la réponse de François Bayrou.
A.P-L.