11h : Le ministre des Outre-mer était sur le site d’enfouissement des déchets, plus précisément nommé « installation de stockage des déchets non dangereux » (ISDND), à Dzoumogné.
10h : Manuel Valls s’est ensuite rendu à Mtsamboro, pour rencontrer le maire de la commune et visiter le dispensaire. Tandis qu’Elisabeth Borne rencontrait les élèves et les personnels du lycée professionnel de Dzoumogné.
8h30 : Les deux ministres étaient réunis pour visiter le collège de Chiconi, très fortement endommagé par le cyclone Chido. En effet, le collège de Chiconi fait partie des trois établissements du second degré, avec le collège de Kwalé et le lycée de la Cité du Nord qui n’ont pas pu réouvrir en début de semaine pour la rentrée scolaire. Parmi l’ensemble des établissements scolaires ravagés par le cyclone, près de 30% seraient totalement inexploitables, nous confirmait le recteur de l’académie, Jacques Mikulovic. Pour réouvrir le collège de Chiconi, de nombreux efforts sont déployés par des pompiers, des agents de la sécurité civile et des experts du bâtiment pour sécuriser les lieux, a expliqué la principale du collège. « Sur ce site, on conjugue deux échéances, l’urgence de pouvoir accueillir à nouveau les élèves, de réouvrir des classes, de mettre en place des tentes climatisées, et parallèlement, cela pose la question de la reconstruction de l’établissement, en le concevant au mieux pour répondre au besoin du territoire », a déclaré Élisabeth Borne.
C’est un démarrage prudent. Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, et la ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Élisabeth Borne, poursuivent leur déplacement à Mayotte, quarante-cinq jours après le passage du cyclone Chido, où les dégâts laissés par cette catastrophe sans précédent sont flagrants. Malgré le désastre, les deux ministres s’attellent déjà à la prochaine phase : celle de reconstruire le territoire. « Dans tous les établissements, je pense qu’il faut être optimiste sur nos capacités de revenir sur la situation d’avant Chido », a déclaré Élisabeth Borne. « Au-delà de la phase d’urgence, il faut passer à la phase de reconstruction du plan « Mayotte Debout », a estimé le ministre des Outre-mer.