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Avec 134 M€ du Contrat de relance, la CCSud mise sur la transition écologique pour dynamiser son territoire

Le 1er vice-président de la CCSud, Mouslim Abdourahamane, a signé hier « l’Appui à l’engagement du Contrat de Relance et de Transition Écologique » de la CCSud avec le Cerema (Centre d’Études et d’Expertises sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement), représenté par José-Louis Delgado, directeur territorial adjoint Outre-mer.

Le Contrat de Relance et de Transition Écologique (CRTE) a été mis en place par le gouvernement afin d’accélérer la relance et accompagner les transitions écologique, démographique, numérique, économique dans les territoires. Ce contrat illustre un nouveau mode de collaboration entre l’État et les collectivités territoriales en les accompagnant notamment dans leurs projets de développement. Une première signature avait eu lieu l’année dernière avec le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, afin de formaliser le contrat.

De gauche à droite : Ali Moussa Moussa Ben, Mousslim Abdourahamane et José-Louis Delgado

Ce mercredi il s’agissait d’acter l’adhésion de la CCSud au Cerema au travers d’un partenariat. Pour Ali Moussa Moussa Ben, Président de la CCSud, « Le CRTE représente une opportunité majeure ». Mouslim Abdourahamane s’est dit très heureux et se félicite de cette signature entre la CCSud et le Cerema. « C’est un moment important. C’est un contrat de relance écologique, une prise en compte de la biodiversité et de la qualité des paysages. Cela va permettre aux équipes de mettre en place des outils pour sélectionner les projets en lien avec les objectifs du CRTE et la transition écologique. C’est une vision du territoire à long terme », exprime-t-il. Quant à José-Louis Delgado, il s’est dit très honoré de la confiance accordée par la CCSud.

Soixante-douze projets pour un montant global de près de 300 millions d’euros

Les objectifs globaux de la CCSud dans la demande d’accompagnement au Cerema visent à permettre à l’équipe de la CCSud d’assurer un suivi et une animation régulière du CRTE. Il s’agit ainsi de « mettre en place des outils de suivi général des projets mutualisés pour les élus et techniciens ; fournir des outils de sélections/priorisation des projets rentrant ou pas dans le CRTE en lien avec les objectifs fixés en matière de transition écologique ; donner à l’équipe projet de la CCSud des outils pour faciliter la communication auprès des habitants sur le CRTE et les projets qui le constituent ; et enfin avoir un diagnostic actualisé de l’avancement et permettre une évaluation à mi-parcours du CRTE ».

D’autres personnes, partie prenante de ce projet, étaient en visioconférence

Un peu moins de 134 millions d’euros seront ainsi consacrés aux vingt-cinq projets de la CCsud. La commune de Bandrélé devrait par ailleurs mener douze projets pour un montant de plus de 25 millions d’euros. Quant à Bouéni, ce sont seize projets pour plus de 41 millions d’euros. Chirongui n’est pas en reste puisque onze projets sont prévus pour plus de 31 millions d’euros. Enfin Kani-Kéli a programmé huit projets pour la somme d’un peu moins de 62 millions d’euros. Ces différents projets concernent à la fois des opérations d’aménagements, d’habitats ou encore d’équipements. Le montant total s’élève ainsi à 292.965.360 euros.

Plusieurs phases vont être organisées pour intégrer les enjeux du territoire

Pour cela, cinq axes stratégiques ont ainsi été définis afin de mener à bien l’ensemble des projets. Il s’agit tout d’abord « d’affirmer l’ouverture, l’accessibilité et l’attractivité de la CCSud ; de co-construire un territoire solidaire fondé sur les valeurs d’humanité, de la culture mahoraise et tourné vers l’avenir ; d’identifier, préserver et valoriser les communes et ressources locales ; de se positionner comme un territoire touristique authentique, à tailles humaine et original ; puis de structurer des filières économiques localement, dans une approche globale, transversale et respectueuse de l’environnement ».

A la fin de la réunion, le CRTE a été officiellement signé

Une première phase consistera à recueillir les données, à comprendre le projet du territoire. C’est en quelque sorte une phase d’appropriation avec des entretiens et de l’accompagnement pour définir une stratégie. Une seconde phase consistera à mobiliser l’ensemble des acteurs autour du CRTE sous forme d’ateliers de travail. Une troisième sera consacrée à mettre en place une méthodologie afin d’évaluer les actions pertinentes concernant la transition écologique. Enfin, une dernière phase récapitulera l’ensemble de la démarche avec la mise en place de bons indicateurs et des bons outils. Chacune de ces phases durera environ un mois et demi.

Le mois de septembre prochain sera ainsi l’occasion de faire un premier bilan des résultats et des échanges ainsi que les actions mises en place pour la réussite du CRTE.

B.J.

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