« Nous avons eu le plaisir de signer une nouvelle convention classe défense avec la Gendarmerie nationale et avec l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale », s’est félicité le recteur de l’Académie de Mayotte. « Trois classes de trois établissements différents sont déjà conventionnées respectivement avec la Légion étrangère, la Marine nationale et la Police nationale. Il s’agit à chaque fois d’un trinôme académique avec les ministère de l’Education Nationale, de l’IHEDN, et du ministère des Forces Armées, voire le ministère de l’Intérieur », détaille Eric Bellais, représentant de l’IHEDN.
« Valoriser l’engagement citoyen des jeunes »
Opérationnelle à la rentrée académique 2022-2023, cette convention concerne « la classe de terminale liée aux métiers de la sécurité », précise Eric Bellais. Cette opportunité fait assurément de Sada un lycée vecteur d’excellence scolaire et universitaire. Le dispositif de classe défense s’étoffe donc et vient compléter ceux déjà existant, « qu’il s’agisse des cadets citoyens, des élèves pairs avec un encadrement par la gendarmerie ou encore le Service national universel, toutes ces actions visent à valoriser l’engagement citoyen des jeunes », détaille Gilles Halbout.
Identifier de futurs candidats pour intégrer la gendarmerie
Quelle sera la plus-value proposée aux élèves de cette classe de terminale de Sada ? Pour
le général Olivier Capelle, l’objectif est clair, « identifier des candidats qui seraient intéressés par les métiers de la gendarmerie, voir comment ils évoluent ainsi que leurs inculquer quelques fondamentaux de l’exercice de notre métier ». En définitive « leur mettre le pied à l’étrier en vue d’intégrer potentiellement la classe préparatoire intégrée de Mayotte adossée au Régiment du Service militaire adapté ».
Transmettre un savoir-faire et un savoir-être
Concrètement, lors de la rentrée prochaine, les élèves de la classe défense vont pouvoir bénéficier d’une intervention de la gendarmerie « au travers de plusieurs modules », la gendarmerie participant « à une partie de l’instruction académique liée au civisme et dans le cadre de la présentation des règles juridiques qui régissent notre société », abonde le général. Par ailleurs, grâce à une approche citoyenne et républicaine des enjeux de la défense au sens large, le représentant de l’IHEDN ne manque pas de préciser que « ces jeunes vont être des ambassadeurs auprès de la jeunesse de l’esprit de défense ». Une convention aux synergies prometteuses.
Pierre Mouysset