Le pont aérien depuis La Réunion promis par le ministre de l'Intérieur est opérationnel depuis ce lundi matin avec l'arrivée des moyens humains et matériels et la délégation de trois ministres
Les ministres démissionaires Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, François-Noël Buffet, ministre chargé des Outre-mer et Thani Mohamed Soilihi, secrétaire d’État chargé de la francophonie et des partenariats internationaux, et natif de l’île, ont atterri ce matin à Mayotte à 10h30. Un point de situation a été fait auparavant à La Réunion avec Patrice Latron, préfet de zone et avec le général Jean-Marc Giraud, commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien.
Arrivée des premiers renforts sur le tarmac de Pamandzi
La délégation est passée faire un point de situation à la Cellule de crise de la préfecture, puis a échangé avec les élus à la mairie de Mamoudzou, et ensuite avec les forces de l’ordre.
Tout est actuellement prioritaire à Mayotte. Abriter les habitants, les denrées alimentaires, l’eau, l’électricité, les engins de déblayage, etc. On annonce « des moyens humains et matériels indispensables », composés de soignants pour prêter main forte aux équipes locales. Un point devra être fait sur les dégâts subis par les services du Centre Hospitalier de Mayotte (CHM) alors que la ministre démissionnaire de la Santé, Geneviève Darrieussecq, a indiqué que les centres médicaux sont « inopérants ».
Bruno Retailleau à Mayotte avec les forces de l’ordre (Photo Mayotte la 1ère)
Des agents EDF sont également arrivés pour épauler les équipes de EDM et rétablir l’électricité dans les zones impactées.
« Dans les prochains jours, d’autres renforts spécialisés en gestion de crise et en production d’eau arriveront pour répondre aux besoins des habitants et accélérer la reconstruction », indique la préfecture.
Quatre étudiants de Mayotte participent à la 33ᵉ campagne scientifique MAYOBS du REVOSIMA, à bord du navire Marion Dufresne. Depuis 2019, la mission scrute le volcan sous-marin Fani Maoré, à l’origine de séismes fréquents sur le territoire, en collectant des données sur le fond marin et la colonne d’eau. Une immersion unique qui leur permet de découvrir concrètement le travail des chercheurs et l’importance de mieux comprendre l’activité volcanique de l’archipel.
Face à la paralysie provoquée par la grève des barges, la Communauté de communes de Petite-Terre (CCPT) déplore un "laisser-aller" dans la gestion du service public et alerte sur la nécessité d’une refonte globale de la DTM.
