Un traité « historique » de protection de la haute-mer signé à l’ONU

La France a salué l’accord obtenu sur le traité sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine en haute-mer.

Les océans sont menacés alors qu’ils sont des puits de carbone essentiels à la régulation du climat et donc indispensables dans notre lutte contre le dérèglement climatique. Ils constituent plus de 90 % de l’espace habitable sur la planète et abritent quelques 250 000 espèces connues ainsi que de nombreuses espèces encore inconnues.

Un accord que le gouvernement français qualifie d' »historique » a été obtenu ce week-end :  le traité sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale, c’est-à-dire en haute mer, a été approuvé lors de la 5e session de négociations intergouvernementale qui s’est tenue au siège des Nations Unies à New York du 20 février au 4 mars.

Parmi les avancées obtenues, la création d’aires marines protégées en haute mer, l’obligation pour les Etats d’évaluer l’impact environnemental des nouvelles activités qu’ils projettent en haute mer, un partage juste et équitable des bénéfices de découvertes faites dans les océans, et qui pourraient être déterminantes pour les sciences, les technologies ou la médecine et e renforcement des capacités des Etats en développement en matière de recherche scientifique et d’aptitude à assurer une bonne gouvernance des aires marines.

 

 

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