Dans un communiqué de presse conjoint, diffusé dimanche 14 septembre au soir, les syndicats mahorais ont lancé un appel à la grève générale ce jeudi 18 septembre.
« Lors de la mobilisation du 1er septembre, l’ex-ministre Manuel Valls a préféré fermer les yeux et boucher ses oreilles face aux revendications légitimes de l’intersyndicale CFE CGC, CGT Mayotte, FSU Mayotte, Sud Solidaire Mayotte, UD FO Mayotte, UIR CFDT Mayotte et UNSA Mayotte », fustigent les syndicats.
Un appel à une cessation de travail jeudi
« Ses propos sur les financements prévus par la loi de programmation Mayotte sont une véritable insulte à la population mahoraise : comment accepter que l’égalité sociale des citoyens français de Mayotte soit conditionnée aux calculs politiciens et à un budget restreint ? ».
« Disons NON à ce chantage indigne ! Refusons d’être des citoyens de seconde zone ! Exigeons l’alignement immédiat des droits sociaux des Mahorais, la reconnaissance pleine et entière des travailleurs de Mayotte au sein de la République française. Opposons-nous à la volonté de l’équipe d’Emmanuel Macron de supprimer des droits, faire des coupes dans les services publics, remettre en cause le droit du travail, geler les prestations sociales ainsi que les salaires des agents publics, désindexer les retraites, doubler les franchises médicales », ajoutent-ils.
« L’intersyndicale invite l’ensemble des salariés du secteur privé ainsi que tous les agents du secteur public de Mayotte à une cessation de travail le 18 septembre 2025. Ensemble, exigeons la fin des discriminations sociales et salariales et arrachons la justice sociale pour Mayotte ».
Les principales revendications
Les syndicats demandent : l’alignement immédiat et sans condition des droits sociaux, du SMIC ainsi que du code du travail et de la santé et de sécurité sociale ; l’augmentation du taux de l’indexation des salaires ; l’augmentation des retraites de la même manière que de l’IRCANTEC ; le versement de l’IRPL à tous les fonctionnaires qui louent un logement ; l’application et le respect des conventions collectives ; l’accès à l’eau potable…
« Ensemble, unis et déterminés, faisons entendre nos voix. Ensemble, imposons nos droits. L’égalité sociale ne se négocie pas ! Refusons d’être des citoyens de seconde zone. Rendez- vous place de la République à Mamoudzou à 8 h ».