« C’est un moment historique », lançait le président Soibahadine en grande forme, pour ponctuer le vote à l’unanimité d’une enveloppe de 80 millions d’euros pour abonder les travaux de la piste longue.
Sur un dossier qu’a porté jusqu’à présent sa 1ère vice-présidente Fatima Souffou, il rapportait que le projet de rallongement de la piste pour laquelle le président de la République s’était engagé, « le premier coup de pioche sera donné avant la fin de mon quinquennat », est sur la bonne voie, « il arrive en fin de conception ».
Le coût total de 250 millions d’euros répond au plan de financement suivant : 50 millions d’euros de l’Europe, 80 millions d’euros du conseil départemental, et donc 120 millions d’euros de l’Etat. Le président du Département émet trois conditions, dont l’accord de tous les élus, l’engagement politique fort de la part de l’Etat, « c’est fait », et le même engagement de l’Europe, sollicité par Soibahadine Ramadani en sa qualité d’actuel président de la conférence des présidents des RUP.
Il en profitait pour glisser comme un clin d’œil qu’il n’était pas candidat à sa propre succession.
Répondant au président Zaïdani qui s’enquerrait du scénario retenu, le président répondait que tout serait dévoilé le 11 décembre 2020, mais il semble selon ses dires qu’une bonne partie sera convergente, « et l’autre vers le dugong », donc avec une emprise sur le lagon. Ce qui suppose que les études environnementales aient été entreprises.
A.P-L.