Economie

Le Sénat a adopté ce mercredi en première lecture la proposition de loi visant à lutter contre la vie chère en Outre-mer, déposée par Victorin Lurel. Abus de position dominante, manque de transparence, marges arrière… presque tout y est écrit noir sur blanc. Reste la volonté politique pour les appliquer.

Une délégation du bureau de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale s’est rendue à Mayotte la semaine dernière afin de rencontrer l’ensemble des acteurs du territoire (économiques, associatifs, environnementaux, humanitaires, politiques...). L’objectif : préparer le projet de loi de refondation de Mayotte.

Selon l’IEDOM, le nombre de dossiers déposés auprès des commissions départementales de surendettement a atteint le chiffre de 3.249, soit une hausse de 24% par rapport à 2023, pour une valeur estimée à 96,5 millions d’euros (+30 % sur un an).

L’Europe a donné son aval sur la fin de la norme CE, à quand le label RUP océan Indien pour notre région ? La proposition de loi expérimentant l’encadrement des loyers et améliorant l’habitat dans les Outre-mer doit prendre en compte les spécificités ultramarines en matière de BTP.

Par cette étude "lutte contre la vie chère dans les Outre-mer" la délégation sénatoriale souhaite mieux appréhender les facteurs de la vie chère, en particulier sur les produits du quotidien, les dépenses automobiles ou le fret. À terme, cette approche sectorielle vise à proposer des propositions concrètes et opérationnelles.

A l’occasion d’une conférence de presse ce mercredi, l'Institut d'émission des départements d'outre-mer (IEDOM) de Mayotte a dressé un bilan de ses activités pour l'année 2024. En dépit d’un contexte de fin d’année difficile suite au passage de Chido, l’institut a néanmoins augmenté très légèrement son nombre de publications et ses actions de sensibilisation par rapport à 2023.

Les montants déjà plus importants qu’à Mayotte, et les périodes d’aides aux entreprises sinistrées par les émeutes sociales de 2024 viennent d’être prolongées en Nouvelle-Calédonie. Bien que dévasté par le cyclone Chido, le département ne bénéficie pas d’une même considération, malgré les assurances ministérielles.

Le sénateur Omar Oili réclame la réquisition par le préfet desdits containers, dont le stationnement à quai provoque une nouvelle inflation des factures.

Les fonds mis à la disposition des commerçants visent à garantir une disponibilité des denrées alimentaires de base pendant le mois sacré de ramadan. Les autorités comoriennes souhaitent une augmentation de l’offre pour assurer une baisse mécanique des prix dans les marchés. Des allégements fiscaux ont été également annoncés.

"Le préfet de Mayotte prolonge jusqu’au 31 juillet 2025 les mesures d’assouplissement des conditions d’importation des végétaux par la voie commerciale sur le territoire...

Alors que le ramadan a débuté ce dimanche, l’heure était aux derniers préparatifs ce week-end. Sur le marché de Mamoudzou, les familles se demandent qu’est ce qu’elles vont bien pouvoir cuisiner pour rompre le jeûne. Cette année, suite au cyclone Chido, le manioc et les bananes, très prisées, se font rares, tout comme l’eau potable, de quoi changer les habitudes alimentaires à cette période.

Pour le mois de mars 2025, la baisse sensible des cours moyens mondiaux des produits pétroliers (0,49% pour l'essence et -3,31% pour le gazole)...

"Actuellement, des containers de dons humanitaires destinés à des associations de Mayotte sont bloqués au Port de Longoni à Mayotte car ces dernières sont...

Le Conseil départemental s’est réuni ce jeudi 27 février en assemblée plénière afin de discuter de l’orientation du budget pour l’exercice 2025, qui devrait être majoritairement consacré à la reconstruction de Mayotte après le cyclone Chido. Mais dans ce contexte déjà difficile, avec un budget qui dépend de l'État, de l’octroie de mer ou bien encore des droits de douane et taxes à l'importation, la question est de savoir si le Département pourra pleinement participer à cette reconstruction ou dû moins s’il pourra répondre aux attentes des administrés.

Une délégation de la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale était en déplacement à Mayotte ces deux derniers jours afin de voir et de comprendre la situation du territoire en vue de la loi programme qui devrait arriver devant le Parlement en juin prochain.