L’Établissement public censé présider aux destinées de Mayotte dans sa période de (re)construction, est l’objet de toutes les attentions.
Plusieurs amendements portés notamment par les deux députées mahoraises ont été intégrés au projet de loi qui est arrivé au Sénat considérablement modifié. Le sénateur Saïd Omar Oili qui a annoncé quitter le groupe RDPI suite au refus de déclenchement d’une commission d’enquête sur la gestion de crise, annonce lui aussi avoir déposé des amendements.
Il appelle tout d’abord à réduire de trois à deux mois le délai de mise en place du nouvel établissement public et propose une gouvernance partagée avec les collectivités locales, notamment pour définir « les missions, le cadre d’intervention et les modalités de fonctionnement de ce ‘bras armé’ de la reconstruction de Mayotte ». Il propose également que le nouvel Établissement public œuvre sur les constructions scolaires, notamment « les lycées et collèges ».
Enfin, le sénateur reste opposé à l’article 10 sur les dérogations prévues par ordonnance afin d’accélérer les procédures d’expropriation, qui n’est de toute façon plus d’actualité.
A.P-L.