Lors de la rencontre avec les acteurs économiques qui avaient répondu en nombre à l’invitation de la préfecture, la ministre déléguée aux Outre-mer a expliqué comprendre leur désarroi. Il faut dire que les crises s’enchainent. Entre deux conflits sociaux, se nichent des actes de délinquance de plus en plus violents, et se rajoute la période de sécheresse et la crise de l’eau. Le blocage de l’île, dont les 15 derniers jours inutiles, a sonné comme un coup de buttoir.
Deux mesures de soutien ont été annoncés, « nous avons pris la décision de prolonger l’aide prise lors de la crise de l’eau et même de l’élargir pour accroitre le nombre de bénéficiaires, et un accompagnement financier à hauteur de 15% du chiffre d’affaires plafonné à 4.000 euros sera versé à toutes les entreprises dont le chiffres d’affaires aura été impacté par les barrages. »
Des annonces bienvenues mais seront-elles suffisantes pour restaurer la confiance des investisseurs sur le territoire ?… rien de moins sûr.