« On n’attrape pas Banawassi ! Il a l’art de prendre ses adversaires à leurs propres pièges ! », prétend-on à Mayotte. Jeune héros malicieux, Banawassi est une figure de l’île aux parfums, mais également de l’archipel des Comores où il est connu sous plusieurs autres noms. L’auteur Salim Hatubou s’en est inspiré pour écrire le conte « Pousse joli petit grain » dont s’est librement inspiré ensuite le metteur en scène Jean-Claude Leportier pour écrire son spectacle de marionnettes. « L’adaptation est très libre et rock n’roll voire trash », affirme Thomas Bréant le comédien mahorais qui joue et anime les marionnettes avec son complice, le comédien comorien Soumette Ahmed. Tout deux seuls sur scène, ils se font un malin plaisir à faire vivre ce personnage du folklore local sur scène aux travers de ses nombreuses aventures !
Une suite directe de « Dabaa, l’enfant qui n’aimait pas l’école »
« Banawassi la malice » est, pour l’équipe constituée par le metteur en scène, les deux comédiens et, bien sûr, la conceptrice des marionnettes Catherine Kremer, une suite directe de leur premier spectacle intitulé « Dabaa, l’enfant qui n’aimait pas l’école ». « Dabaa a grandi et est devenu malin justement grâce à son passage par l’école », explique Thomas Bréant pour donner le fil rouge de ce qui est devenu, au fil du temps, une véritable série théâtrale en plusieurs épisodes ! Aventures, humour, petit grain de folie, tous les ingrédients sont réunis pour plaire à la fois aux enfants, aux adolescents et aux adultes. Un spectacle tout public donc qui ravira petits et grands tant par le jeu dramatique que par la créativité visuelle de ses marionnettes !
N.G