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Coupure RD1 : deux maires proposent une alternative

« Creuser et terrasser la falaise », c’est la proposition de deux maires qui n’ont rien de diplômés d’école d’ingénieur mais qui cherchent une solution pratique au transport des scolaires en période d’examen sur la portion de route interdite à la circulation.

Le glissement de terrain entre Soulou et Tsingoni souligne, si besoin était, la fragilité de notre réseau routier. Une seule route en pourtour de l’île, et l’absence d’alternative à la route crée un problème majeur aux élèves en période d’examen.

Les autorités ont condamné la portion de route et avaient dans un premier temps, mis en place un dispositif pour acheminer les élèves vers leur établissement. Un dispositif lui aussi fragile, on l’a vu avec la rupture de canalisation d’eau lundi soir. D’autre part, il faut désormais plus de deux heures et demi pour rejoindre Doujani depuis Koungou, un défi à la patience et à la productivité.

Ce qui incite Mohamed Bacar et Maanrifa Ibrahima, respectivement maires de Tsingoni et de M’tsangamouji, à faire un constat: plutôt que de rester des heures dans les bouchons, les automobilistes « préfèrent emprunter le chemin de campagne de Bandradzia, incontestablement inapproprié à un trafic routier dense et à fortiori en double sens. »

« En cette période d’examens, cette situation empêche les parents désireux d’accompagner et de soutenir leurs enfants à circuler en toute sécurité, tout comme elle rajoute du stress supplémentaire à des élèves déjà atteints de l’angoisse de la feuille blanche », déclarent-ils de concert.

Ils proposent de réaliser, « dans les plus brefs délais, les travaux de terrassement de la falaise afin de gagner suffisamment d’espace permettant une déviation in situ ». On imagine que l’idée a été étudiée par la DEAL, en tout cas, ils y voient une solution provisoire, qui permettrait d’œuvrer « au bien-être de la population et à la survie du tissu économique ».

On pourrait y ajouter la solution de desserte maritime, conditionnée à la mise en place de deux pontons flottants, à la longueur adaptée aux marées, permettrait d’improviser une rotation, les vieilles barges pourraient y être affectées.

A.P-L.

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