Le déploiement de moyens aériens a été mis en place par la préfecture dans un contexte de « flambée épidémique aux Comores » et de prévention de diffusion du variant Sud-africain.
« Les tentatives d’entrées illégales sur le territoire de Mayotte se sont intensifiées, au début du mois de janvier. En moyenne, 3,5 kwassas ont été détectés chaque jour entre le 1er et le 19 janvier, contre 1,9 au cours de l’année 2020 », indique la préfecture.
Compte tenu du risque d’importation du variant sud-africain, Jean-François Colombet avait mobilisé l’ensemble des moyens de l’État en mer pour lutter contre les arrivées et détecter les kwassas, à savoir les brigades nautiques de la PAF et de la gendarmerie, les vedettes côtières de la gendarmerie maritime, la direction des affaires maritimes de Mayotte et la section aérienne de la gendarmerie. Le 23 janvier 2021, il y ajoutait des moyens privés maritimes et aériens « à titre exceptionnel et temporaire », pour mieux détecter les tentatives d’entrée illégales.
C’est l’association M’safara qui est dédiée depuis un mois à la protection des frontières maritimes, par des missions quotidiennes de surveillance aérienne.
« Depuis le 23 janvier 2021, 84 % des kwassas détectées dans les eaux territoriales ont été
interceptées ou ont fait demi-tour vers Anjouan, soit un niveau de protection de la frontière supérieur à celui réalisé du 1er au 23 janvier (72 %).
Le 23 février, en présence des membres de l’association M’safara, Jean-François Colombet a renouvelé l’engagement « exceptionnel et temporaire » de ce moyen de surveillance pour une durée de deux semaines.