« Les entreprises du territoire, n’ont de cesse de subir les impacts désastreux des mouvements sociaux, avec des pertes d’emplois et des pertes de chiffres d’affaires. Prônant toujours la tolérance et favorisant le dialogue social, aujourd’hui, elles disent stop, face aux prises en otage!
Conscientes que le droit de grève est un droit fondamental, issu de la constitution, elles souhaiteraient que les grévistes s’imprègnent aussi des limites de ce droit.
En effet, « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ». C’est l’un des messages que souhaite faire passer les entreprises soutenues par le MEDEF Mayotte.
Nous n’acceptons pas les évènements du mardi 28 janvier 2020, et pour cela, nous engagerons une action forte. Cette action aura pour objectif de connaître la vérité de ce qui s’est réellement produit ce jour là et de se faire entendre.
Ce mardi 28 janvier 2020 a fait ressurgir pour l’ensemble des entreprises de mauvais souvenirs, notamment les dégâts causés par les mouvements de 2011 ou encore ceux de 2018. Faisant encore face à des difficultés financières pour certaines et pour d’autres à peine sortie du rouge.
Beaucoup sont mortes depuis.
Cette journée noire, avec des coupures intempestives, entrainant par conséquent, une impossibilité de travailler, des pannes ou bugs d’outils de travail, pertes sèches de stocks (coté restaurant, alimentaire et doukas), des bureaux, des boutiques, des écoles fermées, des vies en danger, des patients sous oxygène à la limite du stress, des coupures d’eau ou encore des centaines de machines qui ont succombé aux surcharges électriques, tout cela ne doit plus se reproduire si cela est prouvé que ce sont des actes malveillants. Leurs effets obligent encore une fois les entreprises à faire des dépenses excessives et non prévisibles.
Comme toujours, nous allons nous battre pour défendre la survie de nos entreprises et celle de l’économie locale. »