Au lendemain du cyclone dévastateur à Mayotte, les forces armées ont été sollicitées pour leur ingénierie en termes d’organisation et de stratégie de réparation. Le bataillon de reconstruction (BATREC) a été monté, composé de 300 militaires interarmées et inter-services, et a multiplié les actions, nous explique le lieutenant Sarah, officier de communication du bataillon : « Depuis la fin du mois de février, nous avons dégagé de nombreux embâcles dans les rivières de différentes communes, nous avons mené des d’assistance à la SMAE dans la recherche de fuites d’eau, aidé à déblayer des cimetières, sécurisé et réhabilité des plateaux multisports, etc.«
L’exemple des dégâts sur le stratégique approvisionnement en eau à Mayotte, est parlant. L’accès aux réseaux hydrauliques a en effet été empêché par les amoncellement de débris provoqués par Chido. « Habitués à évoluer dans tous types d’environnement, les militaires peuvent sécuriser ces zones et permettre aux techniciens de la SMAE d’opérer efficacement sans risque pour leur sécurité. »
L’objectif du BATREC est de rétablir les infrastructures essentielles et de permettre un retour progressif à la normale pour les populations affectées.

Pour cela, des reconnaissances de chantiers ont été effectuées au préalable par le BATREC AUROCH du 31ème régiment du génie (RG) dans plusieurs villes telles que Bouéni, Kani-Kéli, Bandraboua, Acoua et M’Tsangadoua. Placées sous le commandement des Forces Armées dans la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI), ces opérations sont menées par des sapeurs pompiers des forces armées françaises, présentés comme « hautement qualifiés« , dont l’expertise technique et opérationnelle « permet d’évaluer avec précision les besoins et contraintes liés à ces travaux » avec « une analyse approfondie du terrain« .
Les actions sont menées sur demande de la préfecture de Mayotte et sous contrôle du représentant du général commandant les FAZSOI à Mayotte (REP COMSUP MYT), « responsable du dialogue civilo-militaire« .
A.P-L.