Une journée d’information à destination des étudiants et des néo bacheliers

Plusieurs communes organisent durant les vacances des journées d’information à destination des étudiants afin de les conseiller mais surtout de les orienter dans leurs démarches pour s’inscrire en études supérieures. Mercredi c’était la ville de Chirongui qui organisait une journée de mobilité post-bac.

Même si nous ne sommes que mi-juillet, la rentrée universitaire arrive à grands pas pour de nombreux bacheliers et étudiants mahorais. En effet, il ne faut plus trop tarder pour se renseigner et remplir correctement les dossiers d’inscription ou encore faire les démarches administratives pour des demandes de bourse, etc. « A travers cette journée d’information et de mobilité post-bac nous voulons accompagner au mieux les néo bacheliers et les étudiants vers la réussite. Certains viennent chercher des informations particulières mais nous en profitons aussi pour leur donner d’autres renseignements qui pourraient leur servir à faciliter leur installation, ou même connaître les formations disponibles sur notre territoire et ne pas forcément partir en métropole pour une poursuite d’études. Pour cela nous avons mis en place un accueil avec plusieurs partenaires comme Ladom, le réseau Lahiki, l’AEJM (Association des Étudiants et des Jeunes de Mayotte), ou encore Familles rurales, pour aider les étudiants dans leurs démarches », indique Ambouharia Abdou, directrice du CCAS de Chirongui.

Aider les néo bacheliers désorientés par les démarches administratives

Une cinquantaine de néo bacheliers sont venus s’informer mercredi matin à l’occasion de la journée d’information et de mobilité post-bac

Les différents structures présentes ce mercredi matin se sont chargées de conseiller les étudiants et de les orienter vers les bons organismes d’accompagnement, tout en prenant soin de vérifier si leurs dossiers étaient complets. « Les partenaires présents ont pour objectif de faciliter l’installation et les démarches administratives des jeunes mahorais en métropole en les accompagnant dès leur sortie de l’avion, à l’aéroport de Roissy, afin qu’ils ne soient pas tout de suite jetés dans le grand bain. Beaucoup se retrouvent perdus dès leur arrivée en métropole… Le réseau Lahiki, par exemple, se charge de les mettre dans le bon train afin qu’ils puissent arriver sereinement dans la ville où ils vont étudier », raconte Ambouharia Abdou.

A en croire la directrice du CCAS de Chirongui, beaucoup de néo bacheliers sont très en retard dans leurs démarches car un peu désorientés. « Ce matin une jeune fille est venue nous voir, elle n’avait toujours pas rempli son dossier car elle ne retrouvait plus le site internet pour s’inscrire et le remplir, nous l’avons donc conseillée ». Aussi, ce mercredi matin il n’y avait pas que des étudiants venus s’informer mais aussi beaucoup de parents. « Ils sont souvent plus stressés que les jeunes eux-mêmes concernant leur avenir, indique la directrice du CCAS. Notre but est aussi de les rassurer… ». C’était notamment le cas de Mouna, néo bachelière, venue avec sa maman à la recherche de renseignements. « Je suis à la bourre dans mon dossier, notamment dans les pièces à fournir pour m’inscrire et les documents nécessaires pour mon billet d’avion avec Ladom », explique la jeune fille.

Mouna va faire un BTS esthétique à Lyon en septembre

En effet, Mouna a eu son bac HLP espagnol avec mention AB mais elle a décidé de se réorienter vers une voie plus professionnelle. « En septembre je dois faire ma rentrée en métropole, à Lyon, pour faire un BTS esthétique. Rien à voir avec le bac que j’ai passé mais il était trop tard pour que je me réoriente en cours d’année, j’ai donc décidé de passer quand même mon bac général ». En allant se renseigner dans les stands des différents partenaires, Mouna s’est rendue compte qu’il lui manquait pas mal de documents. « Je procrastine beaucoup…C’est juste mais ça va le faire ! sourit-elle. Ils m’ont dit quels justificatifs fournir pour avoir un billet d’avion, comme les avis d’impôts des parents, les factures de moins de 3 mois…C’est une première pour moi, cela nous fait prendre conscience de certaines choses ».

Ils étaient ainsi une petite cinquantaine de néo bacheliers venus du Sud à s’être déplacés ce mercredi matin pour s’informer et s’assurer que leurs dossiers étaient complets pour la grande aventure…

B.J.

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