Dans le contexte mondial d’évènements météorologiques extrême, il est analysé que « Ces collectivités transocéaniques demeurent des lieux d’expérimentation quasi systématiquement ignorés en tant que tels. Leur capacité de résilience se trouve proportionnellement renforcée par leur exposition répétée aux risques naturels, et il s’y développent des connaissances techniques empiriques fondant des expertises éprouvées qui ne sont pas, pour autant, mises à profit. »
Et martèlent que « ces territoires constituent des laboratoires pour les évènements à venir qui sont directement liés au changement climatique. Ils réunissent les conditions pour être des zones d’expérimentation de bonnes pratiques. Dans ces environnements surexposés aux risques majeurs, la capitalisation de ces expériences et expertises doit être autant un préalable qu’un levier d’action au service d’une politique efficace de prévention, d’organisation des interventions et de gestion des risques. Un tel parti-pris méthodologique relève du bon sens. Car il serait absurde économiquement, socialement, humainement et politiquement, de devoir tout recommencer faute d’anticipation et faute d’avoir tiré les enseignements des événements précédents. Ceci d’autant plus que les peuples sont en capacité de participer à leur protection si on leur en donne tous les moyens techniques, humains et financiers.
Or, l’État en étant trop éloignés de ces problématiques est jugé « défaillant » et à la « vision court-termiste et dans l’urgence permanente ».
La Commission d’enquête demandée devra « proposer des solutions et autres mesures d’anticipation et d’innovation afin d’améliorer les dispositifs existants, en matière de financement, de prévention, de formation, de recherche, d’organisation des secours, de la gestion de crise à la réparation. »