Lorsque le nombre de barques interceptée dans le cadre de l’immigration clandestine atteint un certain volume, la préfecture ordonne leur destruction. Le 10 mai, ce sont 146 kwassa qui ont subi les assaut de la pelleteuse, sous la supervision de la gendarmerie.
Qui indique qu’il s’agit d’embarcations saisies depuis le 15 février 2022, donc en 3 mois. Pour comparaison, le préfet Sorain avait indiqué que le nombre de saisies annuelles se avoisinaient 350 à 400.
Ces kwassa fabriqués en série sommairement à Domoni (Anjouan) pour traverser vers Mayotte sont souvent des one-shot, ils ne servent à faire qu’un seul voyage. La préfecture juge que leur état les rend peu récupérable, et les détruit donc périodiquement.
Sur ces 146 kwassa, 132 relèvent de l’immigration clandestine, « les 14 autres l’ont été en raison d’infractions diverses en lien avec la pêche ».