Le nouveau président Mahorais de Interco’Outre-mer souligne dans un « Communiqué Interco Outre-mer » , le terreau propice aux revendications que sont les outre-mer, « la Guyane connaissait la même situation il y a un an. Les territoires de Guadeloupe, Martinique et de La Réunion n’ont pas été préservés non plus en 2009… »
« Interco Outre-mer a alerté à maintes reprises le Gouvernement et exprimé ses inquiétudes et le désarroi des territoires d’outre-mer sur diverses problématiques. Mon prédécesseur Eugène Larcher, et les autres avant lui, estiment depuis toujours que les spécificités de nos territoires méritent une attention particulière et que l’insularité nécessite des mesures concrètes et rapides sous peine d’explosion sociale ». C’est ainsi que le mouvement à Mayotte résulte de « l’inaction qui n’a que trop longtemps perduré ».
En cause notamment, le chômage, qui « touche fortement l’ensemble de nos territoires et la formation de nos jeunes ultramarins est inadaptée, l’insécurité et les violences sociales sont prégnantes en Guyane et à Mayotte du fait d’une immigration non contrôlée. »
Pas de pansement, de l’action
Il évoque aussi « des infrastructures désuètes ou pas assez nombreuses, des territoires auxquels on applique des normes nationales et européennes inadaptées au positionnement géographique et à l’ultra-périphéricité ».
La rue est-elle inéluctable alors : « La question qui se pose désormais est de savoir si nos populations ultramarines sont obligées de descendre dans la rue pour faire entendre leur voix ? Y-a-t-il un espoir pour que des décisions franches et concrètes soient prises en compte afin d’améliorer les conditions de vie de nos concitoyens ?
D’abondants constats et études ont été sont réalisés et ce depuis de nombreuses années. La concertation a elle aussi eu lieu, comme les Assises des Outre-mer.
« Arrêtons le pansement pour l’apaisement et agissons avec ambition pour un avenir durable. C’est le devenir de nos territoires qui est en jeu et le bien-être de nos concitoyens ultramarins. Interco’outre-mer prendra toute sa place dans le débat et est disposée à participer à tout groupe de travail ou commission pour rechercher des solutions pérennes de développement de nos territoires. »