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Mamoudzou

Mayotte Première en grève

Les salariés de la chaîne de télévision et la station de radio publique locales sont en grève aujourd’hui dans le cadre d’un appel national de l’ensemble des syndicats de France Télévisions (CGT, CFDT, FO et SNJ).

Le centre névralgique de Mayotte Première sur Petite-Terre
Le centre névralgique de Mayotte Première sur Petite-Terre

Plusieurs techniciens et journalistes sont aujourd’hui en grève dans la station mahoraise, ce qui a pour conséquence l’absence de journal télévisé ce soir à 19 heures, aussi bien dans sa version française que mahoraise. La station radio devrait connaître des perturbations cet après-midi et dans la soirée. En milieu d’après-midi, les syndicats dénombrés 56 % de gréviste.

Le point de départ du mouvement est l’annonce par la direction de France Télévisions d’un plan de départ volontaire le 15 octobre dernier visant 361 postes dont 90 de journalistes dans toutes les branches du groupe.

« Nous n’avons pas fait valoir de revendications spécifiques à Mayotte, nous nous attaquons à la précarité et au plan de départs volontaires qui n’a rien de volontaire », appuie Titziana Marone encartée au Syndicat national des journalistes (SNJ) et exerçant son métier au sein de la rédaction télévision.

Le réseau Outre-mer Première, connu jusqu’en 2010 sous l’appellation RFO (Réseau France Outre-mer), fait partie intégrante du groupe France Télévisions depuis 2004.

« Les ‘Télé premières’ sont particulièrement visées par ce plan de réductions des effectifs. On le voit déjà depuis plusieurs mois avec la baisse de moyens pour réaliser des reportages dans les journaux », tempêtent Laïni Saïd Hachim, élu CGT au comité d’entreprise de Mayotte Première.

A.L.

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