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Mamoudzou

Crédit Agricole entre mécénat et mutation

Comme chaque année, la banque verte organise une journée « Rencontrons-nous ». Une occasion de parler de sa transformation.

Mécénat CAPour faire découvrir et partager ses «valeurs mutualistes fondées sur la solidarité, la responsabilité et la proximité», la caisse locale accueillait le public au sein de ses agences de Cavani et des Hauts-Vallons. Quelques exposants clients de la banque égayaient le parvis, et les dirigeants s’apprêtaient à partir dans l’après-midi à la rencontre de la population.

Auparavant, Sarah Mouhoussoune et Laïni Mogné-Mali, administratrices de la banque verte, et Dominique Gigan, directeur des deux agences, décernaient les prix de mécénat à différents acteurs et associations. Le football club de Mtsapéré recevait ainsi 2000€, et la Boutique de gestion, le Racing club de Mamoudzou, l’association Wana Simba à la fois club de foot et aide aux devoirs pour les enfants, obtenaient 1000€.

L’artiste Saandati annonçait que son chèque de 1 300€ serait destiné à boucler son deuxième album, « avant les fêtes de Noël ! ». Une dizaine de titres, sur les thèmes engagés qu’elle affectionne, «les grossesses précoces, les violences sur les femmes, les enfants, mais surtout, avec des instruments traditionnels comme le gabussi, le kayambe ou les percus».

La banque prépare depuis deux ans la révolution de son système informatique : de données internes à chaque agence, les services deviennent communautaires avec une circulation de l’information. «Seules quelques agences régionales avaient fusionné leurs informations, il y a quelques années», explique Dominique Gigan. Mais l’interaction actuelle des données, la mondialisation de l’information incitent le siège à adopter ce système pour toutes les agences régionales, «pour tendre vers un outil communautaire». C’est ainsi que le week-end du 12 octobre 2013, la bascule a eu lieu, «mais nous sommes encore dans une montée en puissance».

Les clients doivent s’y retrouver, « dans n’importe quelle ville de métropole, ils ont accès à tous les services ».

Anne Perzo-Lafond

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