Des territoires en décalage avec l’Hexagone, dont l’illustration têtue reste un taux de pauvreté beaucoup plus élevé, puisqu’une personne sur cinq vit sous le seuil de pauvreté aux Antilles et en Guyane, et quasiment quatre sur cinq à Mayotte. Pourtant, des centaines de millions sont annoncés chaque année à destination des outre-mer. L’efficacité des politiques publiques est donc en cause.
Cette réunion de travail a posé le premier jalon d’un « renouveau de l’Outre-mer », selon les termes de l’Élysée. Notamment pour identifier « les mesures législatives et réglementaires, nationales comme locales, susceptibles de rendre plus efficace l’action des collectivités, dans le respect des compétences de chacun et en tenant compte des spécificités propres à chaque territoire ».
Une feuille de route sur un calendrier, des actions concrètes et des investissements par territoire sera bâtie sur cette base.
Sur la question institutionnelle, le Président de la République a rappelé que c’est par le principe de différenciation entre les collectivités que seront assurés le développement économique et le rayonnement des Outre-mer. Il a par ailleurs précisé que la question institutionnelle outre-mer ferait l’objet d’un des volets de la future commission transpartisane qui se réunira d’ici la fin de l’année. Elle impliquera parlementaires et élus de ces territoires, « sans tabou », afin d’apprécier les évolutions nécessaires au service de nos compatriotes.