La commune de Pamandzi, en Petite-Terre, a officiellement inauguré ce mardi 26 août son centre de surveillance urbain, déjà opérationnel depuis octobre 2024. Cette initiative vise à renforcer la sécurité des habitants grâce à un réseau de caméras réparties sur les grands axes et les zones sensibles de la ville.
Un dispositif déjà efficace pour la sécurité publique
Depuis son activation en octobre 2024, le centre de surveillance urbain a permis l’installation de 15 caméras dans des zones stratégiques. Les images sont analysées en continu par les agents de la police municipale, offrant une vision en temps réel de la voie publique. « C’est un outil qui permet d’être en lien direct avec ce qu’il se passe sur la voie publique. Nos agents voient tout ce qu’il se passe et peuvent signaler à l’instant T des incidents ou des comportements inciviques », explique Abdouramane El-Amine, adjoint au maire en charge de la sécurité.
Les données collectées servent également à la justice, pouvant être réquisitionnées par le procureur de la République. Selon la mairie, le dispositif a déjà permis de résoudre 28 procédures pour atteintes aux biens, 62 procédures de violences volontaires et 71 affaires d’atteintes à la tranquillité publique, enregistrant des augmentations significatives par rapport à l’année précédente.
Une ambition de 100 caméras d’ici 2030
Face à ces premiers résultats encourageants, la municipalité prévoit d’élargir le dispositif. Une dizaine de nouvelles caméras seront installées d’ici la fin de l’année 2025, notamment pour remplacer celles endommagées lors du passage du cyclone Chido. À terme, l’objectif est de quadriller l’ensemble de la commune avec 100 caméras d’ici 2030, assurant une surveillance optimale et continue pour garantir la sécurité des habitants et renforcer la prévention de la délinquance.
Mathilde Hangard