Transport scolaire – Malgré l’inflation des agressions, la profession tient bon… sous condition d’implication de tous

A son tour, le réseau Halo' a fait le bilan de ce mois et demi de rentrée scolaire: Ce sont 4 bus qui sont caillassés par jour, soit une hausse de +83% par rapport à l'année dernière. Avec les traumatismes et les immobilisations techniques que cela engendre. 

Ce  3 octobre 2023 une réunion autour des transport scolaire du réseau Halo’ s’est tenue en présence de la préfecture, du Conseil Départemental, du rectorat, des Etats-Majors de Police et Gendarmerie, des Transporteurs et du gestionnaire Transdev Mayotte.

Dans un contexte de flambée des agressions que remontait ce jeudi le groupement Narendre M’beli, cette rencontre a permis de faire un bilan sur les problématiques d’insécurité du réseau Halo’ depuis de cette rentrée scolaire 2023-2024.

Et les indicateurs partagés par le réseau sont également inquiétants : sur 33 jours depuis la rentrée, on note 35 interruptions pour cause de barrages ou d’affrontements sur la voie publique, soit +35% par rapport à l’année dernière, qui ont provoqué 100 caillassages de bus, « soit en moyenne 4 bus caillassés par jour », soit une hausse de +83%.

« Au-delà des coûts directs supportés par les Transporteurs ce sont les conducteurs et les élèves transportés qui sont exposés chaque jour à cette violence et des élèves qui ne sont plus transportés et déscolarisés faute de bus immobilisés, soit 20.000 places non assurés depuis le début d’année », un triste bilan livré par le réseau Halo’.

Les acteurs félicitent l’ensemble de la profession, conducteurs, médiateurs, contrôleurs « pour leur résilience face à cette montée de violence », mais demande une réelle coconstruction, « non seulement avec les acteurs du transport et les représentants étatiques, mais également avec le tissus associatif (parents d’élèves, associations locales), ainsi que les acteurs sociaux ».

Dans une semaine démarrent les vacances scolaires, l’occasion de faire intervenir ces acteurs de proximité.Ils indiquent compter « sur la responsabilité morale de tous pour stopper ces faits de caillassages ».

Pour plus de renseignements, nous invitons l’ensemble de nos usagers à : rester connecté aux alertes infos via « www.halo.yt », suivre les évolutions sur les réseaux sociaux de halO’ Mayotte, nous contacter par téléphone au 0269 666 360, nous écrire par courriel à l’adresse contact.mayotte@transdev.com

 

Partagez l'article :

Subscribe

spot_imgspot_img

Les plus lus

More like this
Related

UNOC 3 : « L’appel de l’Océan » se fait entendre, mais le combat est loin d’être gagné

La troisième Conférence des Nations unies sur l'Océan (UNOC 3) s'est achevée à Nice ce vendredi 13 juin après une semaine de mobilisation intense. Organisée sous l'égide de l'ONU pour concrétiser l'Objectif de Développement Durable 14 (« Vie aquatique »), cette édition a rassemblé États, ONG, scientifiques et citoyens autour d'une urgence : sauver l'océan, poumon bleu de la planète. Si la Fondation de la Mer et le Comité français de l'UICN saluent des progrès concrets, ils appellent à maintenir la pression pour transformer les engagements en actions durables.

La formation maritime à l’honneur du dernier rapport de la CRC

Le rapport de la Chambre Régionale des Comptes (CRC) de novembre 2024 vise l’association pour la formation et le développement maritime et aquacole à Mayotte (AFODEMAM) qui pilote l’École d’Apprentissage Maritime (EAM). Un rapport qui date d’avant les dégâts commis par Chido

Le ministère de la Justice recrute plus de 400 greffiers

"Le ministère de la Justice poursuit ses recrutements en...

Le tribunal administratif prononce la résiliation de la DSP du port de Longoni au 1er septembre 2026

Depuis 2013, une partie des usagers du port dénonçaient les manquements aux exigences de service public d’Ida Nel, présidente de MCG, dans sa gestion du port de Longoni. En indiquant qu’elle est « manifestement contraire à l'intérêt général », le tribunal donne raison à l’Union maritime et au conseil départemental qui en demandaient la résiliation