Le 31 mars 2025, la commune de Dembéni a été le théâtre d’une violente altercation entre un groupe de jeunes et des gendarmes, attaqués lors d’une intervention. Cinq mineurs ont été interpellés suite à l’enquête, et le 18 avril 2025, le procureur de la République a annoncé qu’ils seraient jugés en octobre 2025 pour ces faits « graves » envers les forces de l’ordre.
Une attaque violente contre les forces de l’ordre
Les faits se sont déroulés le 31 mars 2025, lorsqu’un groupe d’individus s’en est pris à des gendarmes venus contrôler un jeune homme, rapidement désigné comme le « meneur » du groupe. L’altercation a dégénéré en une violente confrontation, avec des jets de pierres de gros calibre et des coups frappés sur les gendarmes. Parmi les victimes, une gendarme a été gravement blessée au visage, entraînant une incapacité totale de travail de cinq jours. D’autres gendarmes ont également été blessés, mais leurs blessures étaient moins sévères. Face à cette violence, des renforts ont été envoyés sur place pour disperser le groupe, qui faisait preuve d’une hostilité virulente.
Cinq mineurs interpellés
Suite à l’attaque, une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Dembéni, sous la direction du procureur de la République. Cinq jeunes mineurs, âgés de 16 à 17 ans et inconnus des services de justice, ont été interpellés et placés en garde à vue. Leur implication dans les violences a été confirmée au cours de l’enquête. Le 18 avril 2025, le procureur de la République a pris la décision de les présenter devant le juge des enfants. À l’issue de l’audience, des mesures éducatives ont été ordonnées, dont un placement en centre éducatif pour l’un des mineurs, et un contrôle judiciaire pour les quatre autres.
Un message de fermeté face cette violence
Dans le communiqué, le procureur de la République a exprimé la ferme volonté de la justice de réagir contre de tels actes de violence envers les gendarmes, garants de la sécurité publique. Il a souligné que les actes de violence contre les forces de l’ordre, aussi graves et injustifiés soient-ils, ne seront pas tolérés. Les cinq mineurs seront jugés le 28 octobre 2025 devant le Tribunal pour enfants, où ils devront répondre des accusations de violences volontaires aggravées, de participation à un attroupement armé et de participation à une association de malfaiteurs. Hors excuse de minorité, ces faits peuvent entraîner des peines allant jusqu’à dix ans de prison. Le procureur a insisté sur le fait que les gendarmes doivent pouvoir accomplir leur mission en toute sécurité, et que la justice appliquera toute la rigueur nécessaire contre ceux qui choisissent la violence envers les autorités.
Mathilde Hangard