« Les Outre-mer face aux risques naturels majeurs », une émission pour mieux s’y préparer et essayer d’en réduire la portée

« Les Outre-mer face aux risques naturels majeurs », c’est le titre de la dernière émission du magazine d’information de France Télévisions, « Outre-mer, et si on bougeait les lignes ? », présentée par Siti Daroussi. Disponible dès à présent sur les sites de Mayotte La Première et de France télévision, l’épisode de plus de 50 minutes revient sur le passage dévastateur du cyclone Chido le 14 décembre dernier et propose surtout un tour d’horizon des risques naturels majeurs qui menacent les Outre-mer, « points de convergences des risques naturels”.

Les cyclones représentent un risque majeur parmi d’autres risques naturels que sont les séismes, les éruptions volcaniques, les tsunamis, les glissements de terrain. Un large éventail de menaces accrues par les facteurs géographiques et économiques que constituent la concentration de la population sur les littoraux et un haut niveau d’habitat informel.

« Des aléas qui rendent indispensable la mise en place d’une politique de prévention »

Conjugués aux effets du changement climatique, ces aléas rendent indispensable le développement d’une politique de prévention et de gestion de ces risques. Pour autant, la sensibilisation de la population, les exercices de simulation, l’adaptation des constructions et le respect des normes de protection demeurent insuffisants à ce jour dans les territoires ultramarins. Si une « culture du risque » existe, beaucoup reste encore à faire, ne serait-ce qu’en matière de couverture assurantielle.

Avec comme invités Séverine Bès de Berc, directrice Outre-mer du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), le météorologue Gaël Musquet, et Cyrille Hanappe, architecte agence AIR et directeur scientifique du DSA architecture et risques majeurs à l’ENSA Paris-Belleville, l’émission fait le point sur les moyens à la disposition des populations pour se préparer à ces risques et pourquoi pas d’en réduire la portée.

V.D

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