Depuis le début de l’année 2024, 11 cas autochtones et 4 cas importés de dengue ont été détectés sur le territoire de Mayotte. Depuis une dizaine de jours, la circulation virale se poursuit activement en Petite-terre. Les autorités sanitaires invitent les professionnels de santé à la plus grande vigilance.
Face à ce constat, Santé publique France rappelle que cette maladie, se transmet par la piqûre d’un moustique du genre Aedes, le plus souvent au petit matin, en journée et au coucher du soleil. Si les symptômes de la dengue s’apparentent souvent à un état grippal et passent parfois inaperçus, certains patients peuvent développer une dengue hémorragique, potentiellement mortelle.
Actuellement, sur les quatre types de dengue existants, le sérotype DENV-2 circule actuellement sur l’île. Si une personne peut être immunisée durablement à un sérotype qu’elle a déjà contracté auparavant, elle reste exposée au risque de contracter une des trois autres formes de dengue contre lesquelles elle n’est pas immunisée.
Santé publique France invite les professionnels de santé à redoubler de vigilance quant aux symptômes de leurs patients et à tester par PCR les patients qui auraient de la fièvre (≥ à 38,5°C) associée ou non à des céphalées, des douleurs musculaires et/ou articulaires, des nausées et/ou vomissements et une éruption cutanée, le plus rapidement possible après l’apparition des symptômes.
Dans ce contexte de circulation de la dengue, la prévention contre les piqûres de moustiques est essentielle. Elle repose avant tout sur l’élimination des déchets et des sources d’eaux stagnantes à son domicile ou proche de son lieu de vie mais aussi sur une protection individuelle, en se protégeant des piqûres de moustiques (vêtements longs, répulsifs, moustiquaires…).
MH