The International Religious Freedom Act est le nom de la loi adoptée par le Congrès, 25 ans plus tôt qui, en somme, vient au secours des droits religieux à travers le Monde. Chaque année, le Secrétaire d’État — en l’occurrence Antony J. Blinken, pour le mandat en cours — dévoile officiellement, via le site gouvernemental, les noms des nations qui ne respectent manifestement pas cette liberté de culte et qui s’adonnent à des oppressions et actes répréhensibles plus ou moins appuyés. Parmi les nations préoccupantes , « pour avoir commis ou toléré des violations particulièrement graves de la liberté de religion », le Nicaragua, la Russie, le Pakistan, l’Arabie Saoudite, l’Érythrée, Cuba, la République populaire de Chine, le Turkménistan, le Tadjikistan ou encore l’Iran.
Concernant une catégorisation de surveillance spéciale, l’Union des Comores apparaît en même ligne que la République centrafricaine, l’Azerbaïdjan, le Viêt Nam et l’Algérie.
Au sujet des entités ciblées en termes de préoccupations particulières, les noms de Boko Haram, ISIS-Sahel et Afrique de l’Ouest, Al-Shabab, Jamaat Nasr al-Islam wal-Muslimin (affiliation Al-Qaida), Hayat Tahrir al-Sham, les Talibans et les Houthis apparaissent sans grande surprise.
Dans cette publication, le Secrétaire d’État mentionne également : « D’importantes violations de la liberté religieuse se produisent également dans des pays qui ne sont pas désignés. Les gouvernements doivent mettre fin aux abus tels que les attaques contre les membres des communautés religieuses minoritaires et leurs lieux de culte, les violences communautaires et les emprisonnements prolongés pour expression pacifique, la répression transnationale et les appels à la violence contre les communautés religieuses, entre autres violations qui se produisent dans de trop nombreux endroits dans le monde ».
Une mise en lumière de phénomènes d’intolérance et d’oppression sous couvert religieux qui perdurent, voire s’amplifient, en ce 21ème siècle. Longue est encore la route de la libre et saine Foi…