Il répond aux remontées des acteurs de terrain sur les délais de réalisation des opérations de résorption de l’habitat indigne et d’aménagement urbain, « quo sont trop long », témoigne le compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi, de 5 à 20 ans pour la transformation des grands ensembles dans des quartiers anciens dégradés, et « de 10 à 15 ans pour une grande opération d’aménagement type « opération d’intérêt national ». Une bonne nouvelle au lendemain de la visite de la Première ministre qui a annoncé une OIN sur trois commune, Mamoudzou, Koungou et Dembéni.
C’est précisément dans le bidonville de Mavadzani dans la commune de Koungou, qu’Elisabeth Borne a entendu les professionnels de la rénovation urbaines lui rapporter les nombreux freins pour mener à bien ces opérations de destruction/relogement sur l’habitat insalubre.
L’accélération de ces opérations « présente un enjeu social majeur pour mieux répondre à la demande locale de logements », d’autant qu’il est souligné que les opérations d’intérêt national d’aménagement sont « majoritairement situées dans des territoires défavorisés, marqués par des déséquilibres locaux des marchés de l’habitat et une insuffisance de l’offre de logements abordables ». Il s’agit donc notamment de « répondre au plus vite aux enjeux de production locale de logements de qualité ».
On retrouve les freins évoqués lors de la visite de la Première ministre dans les trois objectifs poursuivis : moderniser les outils utilisés par les collectivités et les opérateurs pour permettre une intervention le plus en amont possible, simplifier les procédures judiciaires et administratives et faciliter les opérations stratégiques et d’ampleur pour la réalisation ou la rénovation de logements.
Espérons que ce projet de loi là sera adopté sans difficulté…
A.P-L.