C’est par un mail de la Fédération française d’athlétisme, lundi dernier, que le sprinter mahorais a appris la bonne nouvelle. « Je suis super content, c’est cool ! explique-t-il. Je vais m’entrainer dans de très bonnes conditions. Je vais apprendre plein de choses et côtoyer des sportifs de très haut niveau ». Pour celui qui s’entraine actuellement au pôle France à Poitiers, excusez du peu, ce stage va lui permettre de se frotter au gratin de l’athlétisme national, notamment les meilleurs dans sa discipline qu’est le 110m haies, et pourquoi pas peut-être viser les JO de Paris en 2024. « Ça va être chaud pour le JO… Il n’y a que 3 places et il faut faire moins de 13,27 secondes pour se qualifier. Je ne suis pour l’instant qu’à 13,49… et il y a de la concurrence. Mais on ne sait jamais ! ».
Même si Raphaël reste modeste concernant ses performances, s’il va effectuer ce stage c’est « qu’il a été identifié par les cadres de la fédération comme un potentiel athlète olympique, donc capable de… », indique Sébastien Synave, président du club d’athlétisme de Mamoudzou et du comité d’athlétisme mahorais. Il va pouvoir se confronter à ce qu’il y a de mieux au niveau national dans sa discipline, c’est très positif ».
En attendant, une potentielle qualification, c’est tout le mal qu’on lui souhaite, Raphaël va profiter de ce stage et des bonnes conditions climatiques en Afrique du Sud pour préparer la prochaine saison et les championnats de France au mois de juin prochain. « Cet hiver je vais participer à quelques meeting afin de me jauger et savoir où j’en serai à ce moment là pour préparer au mieux les championnats de France ».
B.J.