Le Choose France Tour, c’est en quelque sorte la promotion internationale des nobles institutions françaises post bac tant réputées. Parmi l’École nationale supérieure des Mines-Télécom d’Atlantique, l’Université de Sciences Po Paris, l’École d’ingénieurs CESI, l’École supérieure de commerce extérieur ESCE, les respectives Business School de l’ESCP ou encore de la SKEMA pour ne citer qu’elles, se trouvait un petit nouveau peu attendu, voire plutôt surprenant, qu’est le Centre universitaire de formation et de recherche de Mayotte. Finalement, un peu à l’image de son directeur, petit mais fichtrement costaud, le CUFR mahorais n’a pas à rougir d’afficher ses grandes aspirations d’ores et déjà tournées sur sa future et proche nomenclature qui sera celle d’une université dès le 1er janvier 2014.
C’est donc dans le cadre de cette tournée VIP « Made in France », notamment aux côtés des hautes instances de l’organisation qu’est l’Alliance Française de Nairobi mais également de l’Ambassade de France, (dont l’ambassadeur est Arnaud Suquet), que notre petite délégation mahoraise composée d’Abal-Kassim Cheik Ahamed, de Georgeta Stoica et de Nabil Combo –respectivement directeur, responsable de la stratégie internationale et chargé des relations internationales au sein du CUFR — est venue prêcher la bonne parole quant aux ambitions et fort potentiel de notre territoire en matière d’Enseignement supérieur. « Depuis le début, notre volonté est d’encourager les étudiants dans cette dynamique de mobilité et d’ouverture. Ils sont à leur échelle des ambassadeurs » nous indique le directeur et chef du département Sciences de l’éducation. « Ce déplacement est l’occasion de nous faire connaitre, de rencontrer des chercheurs, des doyens et bien entendu, des étudiants. Nous demeurons dans cette volonté de développement international ciblé Canal du Mozambique; le potentiel est immense et nous sommes l’université française la plus proche du continent africain. Nairobi est à seulement 2 heures de vol de Mayotte. Nous sommes clairement un territoire d’avenir, un pivot socio-culturel régional en tant que carrefour européen de diversité RUP et il est important d’engager une réflexion collective pour impulser et concrétiser cette expansion. En ce sens, des rencontres ont déjà été initiées avec Madagascar et nous comptons bien poursuivre nos actions. Nous devons apprendre à construire des ponts tous ensemble afin d’offrir à nos étudiants ce brillant avenir auquel ils peuvent et doivent prétendre».
Campus France gère au total 275 bureaux à travers 134 pays, dont 35 en Afrique subsaharienne et parvient à toucher près de 60 000 étudiants par an.
Selon les chiffres officiels, au cours de l’année universitaire 2021-2022, ce sont près de 400 000 étudiants étrangers qui sont venus poursuivre leurs études en France, dont 23 % étaient originaires de la région Afrique subsaharienne.
MLG