« Pendant ces vacances, la DEAL a installé quatre cuves dans toutes les écoles non situées sur le chemin de l’eau. Malheureusement, des problèmes techniques dans certaines écoles subsistent encore », a déclaré le recteur Jacques Mikulovic, contacté par téléphone. A Passamainty village, les cuves se remplissent mais ne stockent pas l’eau ensuite. « Nous ne comprenons pas d’où vient ce problème car aucune fuite n’a été constatée », soupire le recteur qui assure que des recherches sont en cours pour tenter d’identifier la cause du problème. A Passamainty Ogoni, des problèmes d’amorces empêchent l’accès à l’eau et à Koungou Maraîcher, où les élèves ne sont allés en cours qu’un jour par semaine avant les vacances, des problèmes de pression suppriment encore quelques jours de cours aux élèves de l’après-midi, jusqu’à jeudi selon l’association des parents d’élèves. Mais le recteur reste positif et considère « qu’il n’y a plus que quelques petits ajustements à effectuer pour que tout rentre dans l’ordre ».
L’eau des cuves est sanitaire. Des distributions d’eau potable journalières pour les élèves sont d’ores et déjà mises en place par la préfecture. L’opération sera officiellement médiatisée jeudi prochain. Des jerricans ont été installés pour alimenter les cantines. Le problème de l’eau est donc pris à bras le corps par le rectorat, les mairies et la préfecture même si quelques « couacs » subsistent encore. Le rectorat a investi 700 000 euros pour les raccordements des établissements du second degré au chemin de l’eau.
Sécurité renforcée au lycée de Sada
En parallèle, des travaux de sécurisation du lycée de Sada ont également été réalisé pendant ces vacances. « Le portail a été solidifié, les grilles restaurées et nous avons placé des agents d’accueil supplémentaires », affirme le recteur. Une opération qui a coûté 200 000 euros. « Nous avons pallié le plus urgent pour l’instant, mais nous poursuivons la sécurisation de tous les établissements de l’île au fur et à mesure. Malheureusement cela ne se fait pas en un claquement de doigt », poursuit Jacques Mikulovic.
Ce dernier se félicite toutefois d’avoir pu constater que la grande majorité des enseignants étaient présents à leur poste pour cette rentrée d’octobre contrairement à ce qui se murmurait dans les couloirs. « Je salue le sérieux des équipes pédagogique. Une fois de plus, nous avons pu constater que cette rumeur n’était là que pour faire naître une polémique stérile, comme je m’en doutais », affirme-t-il.
Nora Godeau