Le grand jour tant attendu est enfin arrivé pour les élèves de terminale professionnelle. Les épreuves du baccalauréat professionnel ont débuté ce mardi avec, le français le matin, et l’Histoire-Géographie l’après-midi, à partir de 14 heures. « Répartis dans 5 classes, environ 70 élèves sont concernés aujourd’hui », précise le directeur adjoint du lycée polyvalent de Kawéni, Philippe Nicault. « Sur la semaine, ce sont 450
élèves toutes filières de baccalauréat confondues qui vont passer les épreuves », poursuit-il, avant de préciser « que cette échéance demande un certain niveau de préparation logistique et d’exigence pour être parés le jour J ».
Les filières professionnelles, des filières d’excellence
Le recteur a souhaité faire le déplacement pour encourager les élèves avant leur composition de l’après-midi et prendre le pouls. « Aujourd’hui le bal est ouvert avec les bacs professionnels. Il s’agit des premières épreuves communes à toutes les académies de France », s’est exprimé le recteur, avant de souligner que sa présence « répondait à la volonté de déployer les filières professionnelles pour répondre aux attentes du territoire ». Alors que l’épreuve emblématique de philosophie est prévue mercredi 15 juin, entraînant dans son sillon les sempiternels débats médiatiques, la présence ce mardi du recteur vise à mettre un «
coup de projecteur sur les filières d’excellence que sont les filières professionnelles ».
Savoir-être, savoir-faire, savoir-devenir, un triptyque ambitieux
« Au lycée polyvalent de Kawéni, il y a 3 spécialités qu’il s’agisse du soin à la personne, des services ou encore de la restauration et hôtellerie », a détaillé Gilles Halbout, avant de mettre l’accent sur l’objectif de ces initiatives qui est « de valoriser ces filières auprès des élèves et de sensibiliser les parents car elles permettent à leur enfant de trouver un débouché ». Alors que le monde du travail est en perpétuel mutation, si le savoir-faire, le savoir-être sont primordiaux, une troisième composante entre plus que jamais en ligne de compte, « le savoir-devenir, pour être en mesure de s’adapter aux évolutions futures grâce à des outils pour rebondir plus facilement ».
Pierre Mouysset