« On a trois foires dans l’année, la grande foire au mois de ramadan, la foire de la rentrée scolaire et celle des fêtes de fin d’année » explique Cudza, l’un des prestataires gérant le marché depuis une quinzaine d’année. En stratège aguerri, ce dernier a pensé toute l’organisation et la répartition des 120 stands, de 9m2 chacun. Ce dernier a donc été scindé en trois zones : deux pour le « tout fait », à savoir des linges déjà cousus, des draps, mais aussi du nécessaire de cuisine, des bijoux etc.
« On sait très bien qu’en terme de pouvoir d’achat la zone friperie est plus accessible, donc on l’a mise au fond pour inciter les visiteurs à tout traverser : les gens viennent beaucoup plus pour la friperie, alors je les oblige à traverser les deux zones pour atteindre la zone friperie. C’est de la stratégie ».
Préparer l’Aïd
Selon Munia Dinouraini, adjointe au maire de Mamoudzou chargée du développement économique et commercial, il s’agit avec ce marché de « préparer un peu la venue de l’Aïd, acheter les tenues traditionnelles, la vaisselle, les vêtements pour petits et grands… Et l’idée c’est de permettre aux commerçants de pouvoir écouler leur marchandise et d’aider les mahoraises et mahorais à avoir accès à des produits de qualité et de proximité».
Plus d’une centaine de vendeurs totalement formels (numéro de Siret oblige) seront donc présents jusqu’au 3 mai prochain, afin d’accueillir promeneurs et clients place Zakia Madi, à Mamoudzou.
Mathieu Janvier