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L’association GEPOMAY se mobilise pour restaurer la biodiversité des villes

A l’heure où le maintien de la biodiversité mahoraise est plus important que jamais, GEPOMAY se mobilise. Avec la subvention obtenue de l’OFB, l’association va créer deux sites pilotes de restauration de l’environnement, des refuges LPO. Ces derniers tiennent d’un label de la Ligue de Protection des Oiseaux, avec des critères précis à respecter. Ainsi, l’association rédige une charte pour adapter ces critères à Mayotte. La restauration des sites relèvera d’actions comme la lutte contre les rongeurs, l’arrachage d’espèces végétales envahissantes, et autres. Un inventaire de la biodiversité des sites sera réalisé en amont, suivi d’un second à la fin de l’opération. L’objectif étant de faire l’état des lieux de la biodiversité pour attester de l’évolution. GEPOMAY aimerait ainsi installer des refuges pour la biodiversité qui ne soient pas uniquement axés sur les oiseaux, mais aussi les chauves-souris, insectes ou autres, permettant de favoriser la biodiversité, les espèces indigènes, lutter contre la pollution des sols, etc. Un partenariat avec le Conservatoire Botanique National de Mascarin est également sur la table, afin d’obtenir des plants d’espèces indigènes, pour remplacer les espèces envahissantes arrachées.

La pointe Mahabou, prochain refuge LPO

Ces sites pilotes, respectivement à la pointe Mahabou et sur le site du club Happy Diver à Mliha permettront de prouver l’augmentation de la biodiversité via les inventaires des espèces. Par la suite, GEPOMAY proposera à d’autres partenaires, privés comme publics, de signer des conventions pour les accompagner dans la labellisation de leurs espaces en tant que refuges LPO.
Les deux premiers refuges se situent plutôt en milieu urbain. « Ce que l’on veut avec ça, c’est favoriser la biodiversité malgré l’urbanisation croissante » nous explique l’association. Ainsi, il s’agit de créer des îlots de biodiversité entre les villes, des espaces naturels pour créer de la continuité via des corridors écologiques. Plus le nombre de sites labellisés augmentera, plus la biodiversité pourra évoluer dans la ville, et moins l’urbanisation aura d’impact négatif.
Une excellente initiative, tout particulièrement quand la question du développement de Mayotte se fait de plus en plus pressante.

Mathieu Janvier

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