Si la grève n’a pas pu être évitée, elle n’a pas duré bien longtemps. Ce mardi matin, les agents de la MDPH, la maison départemental du handicap ont cessé le travail, conformément à un préavis déposé quelques jours auparavant. Ce dernier faisait suite à un courrier datant de la fin d’année 2019 dans lequel les agents réclamaient le départ de leur nouveau directeur fraîchement débarqué, et la création d’instances de dialogues au sein du groupement d’intérêt public GIP MDPH.
« La grève s’est terminée à 12h30 car on a eu un protocole de fin de conflit, nous avons un président à l’écoute » salue El-Moute Saïd, agent d’accueil et porte-parole des grévistes.
Selon lui, le protocole -qu’il a refusé de nous laisser lire- prévoit le départ du nouveau directeur, la mise en place d’une instance de concertation et de dialogue avant le 20 mai et la mise en place de « toute forme de dialogue qui pourrait favoriser l’échange entre la commission exécutive et le personnel ».
« Toutes les revendications ont été acceptées » se réjouit le porte parole qui précise que ces engagements avaient déjà été pris avec Ali Debré Combo, président de la MDPH « mais nous souhaitions un acte écris et une formalisation des choses, car les paroles s’envolent ».
Les agents reprochaient à leur directeur une certaine rigidité avec « un management à la verticale, trop directif et pas d’échange » selon El-Moute Saïd. L’intéressé est en arrêt maladie depuis le mois de novembre, il n’aura été en poste que quelques semaines.
Y.D.