Après les annonces sécuritaire de la ministre des Outre-mer, le syndicat Alliance Police Nationale envoyait un communiqué pour exprimer sa déception. « Si la gendarmerie nationale peut, éventuellement, être satisfaite des moyens engagés pour renforcer son action, la Police Nationale est à nouveau la grande oubliée des décisions gouvernementales. Ce n’est pas la poignée de collègues supplémentaires, une dizaine, prévue en septembre prochain qui endiguera l’explosion de la délinquance et les arrivées massives d’étrangers en situation irrégulière. »
Alliance Police Nationale dénonce pour la PAF, « le déficit, depuis septembre 2017, de près de 30 gradés et gardiens. S’agissant des effectifs de la Sécurité Publique, il est également impératif de les renforcer significativement, nos collègues étant trop souvent débordés sur le théâtre des opérations.Il est intolérable que les lois de la République ne puissent plus être appliquées !
Alliance Police Nationale, attend après l’audace des mots la justesse des actes !
Le syndicat appelle à cesser ces effets d’annonce « qui risquent, au même titre que le plan Sécurité Mayotte 2016, de rester lettre morte. En effet, aucun des 76 effectifs qu’il annonçait, n’est venu renforcer la Police nationale. » Pendant ce temps, les policiers et gendarmes subissent la montée de la violence. Désormais, de véritables armes de guerre ont remplacé les jets de pierre. Cette nuit les policiers ont essuyé de nombreux jets d’engins incendiaires faisant 3 blessés dans nos rangs !
Alliance Police Nationale exige un renforcement immédiat des effectifs policiers à la hauteur des violences urbaines et de l’insécurité en générale qui règne dans le 101ème département Français. »