Une poignée de manifestants étaient rassemblées sous une pluie battante ce mardi matin place de la République. Issus de la Confédération syndicale des Familles de Mayotte, ils entendaient « dénoncer les incohérences dans cette île qui font office de loi et ne correspondent pas aux besoins des Mahorais ».
En première ligne dans cette formulation, l’application des rythmes scolaires au sujet desquels Antufaty Hafidhou, enseignante à la retraite, déplore « un dialogue de sourds ». Ce qu’elle aimerait, c’est entendre les élus locaux sur cette question « pour savoir exactement dans les 17 communes ce qui est faisable ».
Toutefois, elle ajoute que « les parents n’ont jamais été contre les rythmes scolaires, mais on les veut tel que la réforme les prévoit, pas dans une éducation à deux vitesses avec des écoles en rotation et d’autres non, et des élèves qui n’ont pas tous les mêmes chances de réussite. »