Alors que les drames des migrants sont nombreux, aussi bien dans notre région qu’en Méditerranée, un naufrage au large de l’Italie endeuille des familles comoriennes. «Le ministère comorien des Relations extérieures a confirmé hier l’information selon laquelle des Comoriens font partie des victimes», annonce Al Watwan. Selon les derniers éléments disponibles, ils seraient 9 Comoriens disparus dans ce drame.
En cette période électorale troublée dans le pays, le candidat à la présidentielle déclaré vainqueur selon les résultats provisoires disponibles, Assoumani Azali, a demandé au président Ikililou Dhoinine de transmettre sa «solidarité personnelle et ses sentiments de compassions aux familles» des disparus, indique Habari Za Comores.
Molière, le Comorien
Habari qui relaie l’«Appui au Français aux Comores», le projet qui contribue depuis 2012 à renforcer l’utilisation de la langue française dans le pays. Reprenant une publication de l’ambassade de France dont le service culturel finance l’opération à hauteur d’un million d’euro, le journal explique que «l’objectif est qu’instituteurs, enseignants et bibliothécaires soient formés à la maîtrise du français pour participer à ce développement.
Le volet Education vise à renforcer les compétences des instituteurs et des enseignants en français. La seconde dimension du projet concerne l’environnement francophone pour faciliter l’accès à des supports en français : livres, manuels, mais aussi activités. Les formations ne désemplissent pas et témoignent du succès de la démarche.
Vindicte populaire
Un terrible fait divers à la Une de la presse malgache : «Un membre d’un gang armé brûlé vif», raconte l’Express de Madagascar.
«Appréhendé par une foule furieuse, un individu a été roué de coups et brûlé vif à Betafo, avant-hier. Trois de ses comparses ont réussi à prendre la fuite, fusils à la main».
La vindicte populaire s’est donc abattue sur «cette bande, activement recherchée pour une série d’attaques à main armée, contre des voyageurs et des commerçants, sur les routes qui convergent vers le chef-lieu du district».
Le journal indique que « les bandits de grand-chemin qui écument ces routes réputées dangereuses, sont connus pour les guet-apens, dans des tronçons de route favorables aux embuscades. Quatre braquages sont, entre autres, mis sur le compte de l’individu brûlé vif et de ses compères.»
Fait divers malgache près de Nantes
En France métropolitaine, un jeune Malgache, âgé de 23 ans, a été interpellé après avoir «menacé avec un pistolet à bille des personnes qui lui devaient vingt euros. Une autre arme de combat, interdite, a été prise en sa possession», explique l’Express.
La scène s’est déroulée à Loroux-Bottereau, une commune située dans le vignoble nantais. «Sentant le contrôle de la situation lui échapper, le Malgache a tenté de prendre la fuite à l’arrivée de la gendarmerie, mais il a été très vite appréhendé.» En cette saison, le jeune homme «travaille dans la cueillette de muguet, dans la vallée maraîchère», précise le journal.
Inquiétudes mozambicaines
Alors que le Mozambique est dans une passe particulièrement difficile, Radio Vatican diffuse un reportage sur «les craintes d’une nouvelle guerre» dans le pays.
«Les deux principaux partis qui se partagent la scène politique depuis l’indépendance, et qui se sont opposés au cours d’une longue guerre civile (1976-1992), s’opposent de nouveau. S’il est, pour le moment, prématuré de parler de nouvelle guerre, des combats isolés ont lieu dans certaines régions du pays», relate le média qui refait un historique rapide de la situation.
Ces violences ont poussé quelque 11.000 Mozambicains à trouver refuge au Malawi et «loin de s’apaiser, ce conflit prend chaque jour davantage d’ampleur».
Pendant ce temps, le président mozambicain Filipe Nyusi est à Berlin, relate la Deutsche Welle, pour chercher un soutien économique. «Il a été reçu par la chancelière Angela Merkel et par le président allemand, Joachim Gauck». Sa délégation comptait 37 entrepreneurs venus promouvoir les attraits de leur pays. Et si le président Nyusi a vanté les aspects «gagnant/gagnant» du partenariat, «les discussions avec Angela Merkel ont aussi porté sur le regain de violences qui déchire actuellement le pays».
Nairobi – Le Cap
Enfin, Air journal qui suit attentivement l’actualités des compagnies aériennes annonce que «Kenya Airways ajoute Le Cap à son réseau».
La compagnie aérienne lancera le 1er juillet une nouvelle liaison entre Nairobi et Le Cap, sa deuxième destination en Afrique du Sud, avec 3 vols par semaine. Kenya Airways dessert déjà l’aéroport de Johannesburg, en concurrence avec South African Airways.
«Après avoir dévoilé la plus grande perte dans l’histoire des entreprises du pays avec 294,3 millions de dollars durant son dernier exercice fiscal clos en mars 2015, la compagnie kenyane a annoncé le mois dernier son intention de supprimer 600 postes (dont les pilotes) et de réduire drastiquement sa flotte. Elle a en outre modifié son programme de vols, dans l’espoir d’améliorer de 20% les possibilités de correspondances pour ses voyageurs».
RR
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