La lutte contre le cancer du sein a coloré un mois d’octobre habituellement teinté des couleurs automnales en métropole. La Ligue contre le cancer a réussi son coup, et depuis plusieurs années, toutes les régions de France se parent de rose pour faire cause commune. Mayotte a multiplié les initiatives.
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France et représente la première cause de décès par cancer chez la femme. Le dépistage peut donc sauver de nombreuses vies. Or, en 2021, seule la moitié (50,6%) des femmes concernées ont participé au dépistage organisé du cancer du sein. Pourtant, 1 femme sur 8 risque d’être touchée.
La préfecture de Mayotte s’est teintée de rose
Il est recommandé dès 25 ans de pratiquer un examen clinique des seins (observation et palpation) par un professionnel de santé est recommandé, entre 50 et 74 ans, sans symptôme ni risque avéré élevé ou très élevé, un dépistage est recommandé tous les deux ans, après 74 ans, la question du dépistage du cancer du sein doit être examinée au cas par cas avec un médecin.
A Mayotte, comme chaque année, différentes manifestations ont été mises en place par plusieurs des partenaires de l’ARS, dont le CRCDC, REDECA Mayotte, AMALCA ET ASCA.
Cette semaine de clôture a été particulièrement active. Du côté de la préfecture de Mayotte et de diverses administrations et entreprises de l’île où les collaborateurs se sont vêtus de rose. Pour exemple, les agents de la préfecture, du cabinet du préfet au secrétariat général, et ceux du Service administratif territorial de la Police Nationale (SATPN), ont rivalisé dans les roses pour afficher leur soutien à la cause.
Même le recteur Gilles Halbout a enchainé les exercices (au fond à droite)
L’UFOLEP a organisé samedi son 6ème Mtrumshe Sport na Ounono à Dembeni, une journée dédiée à la pratique sportive féminine et en soutien à la campagne Octobre Rose, avec la participation de PSL, AMALCA, Rediab Ylang et de la commune de Dembéni, en présence du recteur Gilles Halbout.
C’est AMALCA qui bouclait spectaculairement le mois en faisant descendre prés de mille personnes sur le bitume, entre le rond-point Jumbo et la place de la République à Mamoudzou, pour la course de 5 km « Run to live » (Courir pour la vie).
Jusqu’au 14 septembre, les habitants et acteurs socio-économiques de Petite-Terre peuvent participer à une concertation en ligne pour définir les cinq enjeux prioritaires du territoire. Menée dans le cadre du futur Contrat de Ville Quartiers 2030, cette démarche est portée par la Communauté de Communes de Petite-Terre (CCPT), avec l’appui du GIP Maoré Ouvoimoja et sous l’égide de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT).
Son nom était attendu depuis que le gouvernement a décidé d’une mutation de l’EPFAM en un Établissement public de reconstruction et de développement de Mayotte (EPRDM) : Benoît Gars prend les commandes d’une structure aux pouvoirs élargis
