Lancé officiellement la semaine dernière, ce projet de modernisation portuaire et maritime est soutenu par la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale, la Banque islamique de développement, l’Agence française de développement, et bientôt par l’Union européenne et la Banque européenne d’investissement, pour un montant total de 247 millions de dollars (environ 215 millions d’euros). L’objectif pour l’archipel : devenir un carrefour logistique entre l’Afrique et l’Asie à travers notamment la création d’une zone économique spéciale.
Un levier de croissance et de développement économique pour l’archipel
Les ports de Moroni, Mutsamudu (Anjouan) et potentiellement Boingoma (Mohéli) devraient bénéficier d’améliorations conséquentes : nouveaux quais, équipements de manutention modernes, systèmes de gestion portuaire digitalisés… « Les nouvelles infrastructures intégreront des mesures d’adaptation face à la montée du niveau de la mer et à l’intensification des cyclones dans la région », d’après Afrik.com.
Par ailleurs, ce projet s’inscrit dans le « Plan Comores Émergent 2030 » ainsi que dans la Stratégie décennale 2024-2033 de la BAD. « Pour les Comores, membre de la Commission de l’océan Indien et du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), ce projet représente une opportunité de sortir de leur isolement géographique et de s’arrimer aux dynamiques commerciales régionales. Les échanges avec Madagascar, les pays d’Afrique de l’Est et les marchés du Golfe pourraient s’intensifier », ajoute le site Afrik.com.
Enfin, des milliers d’emplois pourraient être créés, notamment dans les secteurs de la pêche et de l’agriculture.


