Azali Assoumani à la tribune des Nations Unies : quand l’hôpital se fout de la charité !

Azali Assoumani, Président de l'Union des Comores, a prononcé un discours à l'occasion du débat général de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York. Le moins que l’on puisse dire c’est que la mauvaise foi et la honte ne l’ont pas l’étouffé et heureusement que le ridicule ne tue pas.

Le président Azali est monté à la tribune des Nations Unies et a fait un discours d’une quinzaine de minutes où il a tout d’abord déploré (lui !?) que les objectifs d’un monde durable n’étaient pas remplis. « La pauvreté n’a pas disparu, il n’y a pas de justice, pas d’apaisement… Au contraire les inégalités ont augmenté et les conflits aussi », faisant référence aux conflits en Ukraine, au Sahel et même en Palestine. Éludant par là-même la situation dramatique dans son propre pays…

Puis déclarant que « l’Union des Comores soutient la solution à deux États côte-à-côte, avec Jérusalem-Est pour capitale de la Palestine et que la reconnaissance d’un État palestinien n’est pas un cadeau fait au hamas ». Saluant par la même occasion « la décision historique de la France », et rendant hommage au président Macron pour « cette heureuse initiative ».

« Mayotte une île comorienne sous occupation française » ???!!!

(DR)

Comme on pouvait s’en douter les flatteries du président Azali à l’égard de la France cachaient à peine sa perfidie pour mieux accabler notre pays par la suite. Une fois de plus, Azali a profité de cette tribune aux Nations Unies pour marteler que Mayotte était comorienne. « L’océan Indien est une zone de paix…une base militaire navale à Mayotte serait une menace pour la stabilité de la région. Mayotte est une île comorienne sous occupation française. C’est un différend qui n’a que trop duré (…) Il faut trouver une solution à l’île comorienne de Mayotte (…) une des dernières blessures de la colonisation ».

Il serait enfin temps que la France arrête de se faire donner des leçons par le président Azali devant les Nations Unies et quelle fasse enfin admettre au président comorien que Mayotte est française, et même un département français, quoi qu’il lui en déplaise, afin qu’il cesse de revendiquer un territoire français devant la communauté internationale.

La rédaction

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