Il avait évoqué il y a un an « un pays en lambeau ». Abdourahamane Cheikh Ali, président du Mouvement pour une République Démocratique et Progressiste aux Comores, est titulaire d’un DESS de Droit constitutionnel comparé à Lyon 2, et a exercé au sein de plusieurs administrations aux Comores (RH Électricité et eau des Comores, Ministère Éducation nationale, DG de l’ONICOR) et en France (URSSAF à Saint Priest, Responsable du service Retraite à l’université Gustave Eiffel de Bron en banlieue lyonnaise).
Sa prise de position politique à travers plusieurs tribunes publiées notamment dans des médias français, œuvre en direction de « l’élaboration de solutions pour une saine gouvernance politique, économique, financière et sociale des Comores ». Comme un clin d’œil, il reprend le terme de « refondation » pour son pays, qui a donné son nom au projet de loi de programmation pour Mayotte.

Depuis 20 ans, l’état des lieux n’a que très peu évolué aux Comores, où les coupures d’électricité sont encore quotidiennes alors que le président Azali avait assuré en faire sa priorité, et les systèmes scolaire et de santé, continuent à dysfonctionner. Or, le développement des trois îles de l’Union des Comores est la seule solution au flux migratoire incessant qui touche nos côtes.
La proposition de 18 pages d’Abdourahamane Cheikh Ali, titrée « Contribution du Mouvement pour Une République Démocratique et Progressiste aux Comores à l’élaboration du Plan d’action d’un Gouvernement d’Union Nationale de Transition » invite « le peuple comorien à rester déterminé (…) pour asséner, le moment venu, le coup de grâce à la dictature et lancer aussitôt l’indispensable chantier de la refondation des Comores ».
Consulter la Contribution du MRDPC à l’élaboration du Plan d’action d’un Gouvernement de Transition
Anne Perzo-Lafond